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Intégrer, c’est la clé pour l’Armée du Salut

Environ 110 000 Ukrainiens ont dû fuir leur pays pour se retrouver en France, et pour certains à Strasbourg. Pour leur venir en aide, de nombreuses associations et organisations ont créé de nouvelles manières d’assister ces réfugiés de guerre. C’est le cas de l’Armée du Salut.

Ce n’était pas une nouveauté pour l’Armée du Salut d’accueillir des ressortissants de guerre. Ils ont tout de même dû créer de nouvelles sections d’aides pour répondre à une forte demande. “On a voulu leur donner un lieu d’aide, pas les assister au quotidien, mais leur permettre de se recréer un réseau social. C’est pour ça qu’en plus des cours de français et de langues étrangères on a voulu faire cet accompagnement social et spirituel », explique Cécile Clément, responsable communication et collecte de l’Armée du Salut. Au vu des progrès dans les cours de langues, l’Armée du Salut a choisi d’intégrer de plus en plus les Ukrainiens dans d’autres activités. “L’objectif avec le temps, c’était de les mélanger, c’est important pour eux d’avoir accès à des activités au même titre que les autres personnes que l’on prend en charge”, affirme-t-elle. Encore aujourd’hui, les Ukrainiennes reçoivent de grandes aides de la part de l’Armée du Salut qui se traduit désormais par des cours de fitness.

“On s’aide à voir le meilleur et à laisser nos problèmes derrière nous durant ces cours.”

Elles sont onze à prendre part aux trois cours chaque semaine. Le lundi, le mercredi et le vendredi, à la demande de Nadia, coach de fitness et ses camarades, jeunes mamans pour la plupart, l’Armée du Salut donne sa salle polyvalente pour les laisser faire leur sport. C’est notamment autour de moments conviviaux comme des cours de fitness qu’elles oublient leurs problèmes. “Grâce aux aides de l’Armée du Salut, nous sommes beaucoup plus heureuses de nous voir, ça nous remonte le moral, de voir des sourires se créer autour des cours de fitness par exemple, ça nous fait du bien au long de la journée” s’accordent-elles à dire.  

Une situation difficile à vivre

Les Ukrainiennes reçoivent beaucoup d’aide depuis leur venue à Strasbourg. Des aides très précieuses qui les touchent fortement. “Les Français et les Strasbourgeois essaient de nous mettre le plus confortablement possible depuis que nous sommes arrivées. Nous en sommes très reconnaissantes envers les Français et les systèmes qui nous aident” s’expriment-elles. La situation depuis une année est très compliquée à vivre pour elles. “C’est assez difficile pour elles de se projeter dans leurs vies, elles vivent depuis un an quasiment sans leurs maris restés sur place. Avec des enfants à gérer c’est une situation qui n’est pas simple pour elles” explique Matthieu Bösiger, officier de l’Armée du Salut. Se projeter est encore difficile pour elles coupées depuis un an de leur vie de famille dans leur pays. 

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