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J’ai testé pour vous : les films en réalité virtuelle

La réalité virtuelle, cela fait déjà quelques années que j’en entends parler, et pour autant je ne l’ai jamais essayé… Jusqu’à aujourd’hui.
Si vous n’êtes pas très familier avec cette technologie, la réalité virtuelle est une réalité simulée par un ordinateur ou un logiciel. En d’autres termes, c’est un outil qui peut vous projeter dans l’environnement artificiel que vous souhaitez. C’est en tombant sur le programme du Shadok, qui proposait des séances d’immersion à 360°, que j’ai voulu me lancer. Le Shadok, ou « Fabrique du numérique », est un lieu de découverte, d’expérimentation et de partage autour des cultures numériques. Il fait partie des lieux d’expression d’innovation et de créativité propre à Strasbourg.
C’est par une après-midi enneigée que je me suis rendue au Docks de la Presqu’île André Malraux qui abritent cet open space. Je me présente à l’accueil et on me fournit l’un des deux casques Oculus mis à disposition pour cette immersion. Niveau ambiance, c’est comme à la maison. Je m’assois sur un siège pivotant dans le salon plutôt calme. Le médiateur m’aide à installer les lunettes sur ma tête, m’enfile le casque audio et c’est apparemment tout ce qu’il suffit pour être projeté dans la réalité virtuelle.

Immersion totale

Le court métrage « Kinoscope » se lance. Je suis plongée dans l’univers du cinéma, puisque c’est le thème de ce film. De George Méliès à Star Wars, je vois passer en revue une panoplie de références à des chef d’œuvres du cinéma. Mais ce qui est intéressant, c’est que je ne savais plus où donner de la tête. Les animations à 360° sont engageantes, vivantes et colorées. Je me suis retrouvée à l’arrière d’un taxi roulant dans New York, en haut d’une  colline pour admirer des feux d’artifices et ai failli me faire percuter par un avion me fonçant dessus. Le petit plus, ce sont les acteurs filmés en ombres chinoises pour représenter les personnages. Au bout de 10 minutes, les crédits apparaissent, je retire le masque.

Alors, la réalité virtuelle ?

On s’y croirait et c’est ça qui est génial.  C’est  l’occasion de s’immerger un instant dans un univers qu’on découvre en même temps que l’on tourne la tête. L’univers des chefs d’œuvre du 7ème art et l’histoire qui retrace la fabrique du cinéma est prenante. On y trouve son compte, j’ai pu m’échapper de ma réalité pour en voir une autre. Parmi les autres points positifs, ce dispositif est gratuit et en libre accès tous les mercredis, samedis et dimanches de 14h à 18h au Shadok. Avec mon expérience, je n’ai ressenti aucun point négatif mais c’est après avoir parlé avec le médiateur que j’ai appris que certaines personnes pouvaient être trop sensibles et de fait, mal apprécier le retour à la réalité : des vertiges, voire même des nausées. C’est aussi pourquoi l’accès aux casques de réalité virtuelle n’est pas recommandé aux enfants de moins de 12 ans, aux femmes enceintes, et aux personnes épileptiques et souffrant de fortes déficiences cardiaques.
Cette activité est en place depuis septembre 2018 et fait partie d’un partenariat avec le Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg et la boîte de production SEPPIA.  Le court métrage change tous les deux mois, vous pouvez retrouver le prochain sur le thème de la science fiction à partir de février. En tout cas pour moi, ce « VR Corner » est à tester.

Claire Rebeyrol

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