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Un dromadaire dans les rues de Goxwiller

En février 2021, Silke Roth, une Alsacienne de 22 ans, a adopté Vizir, un dromadaire. Depuis, le camélidé s’est adapté à l’environnement alsacien et suscite toujours autant l’attention des passants.

Une arrivée peu commune. Il y a trois mois, un nouveau locataire s’est installé à Goxwiller, en Alsace. Il s’appelle Vizir, il a deux ans et c’est un dromadaire ! Accompagnée de son père, Silke Roth, 22 ans et paysagiste, s’est rendue en Lozère pour chercher son nouveau compagnon. Depuis la fin février, les deux complices se sont véritablement adoptés.

Un rêve devenu réalité

Mais d’où vient ce projet insolite ? Tout commence avec Jean-Marie, le papa de Silke. Durant ses voyages, il a été amené à rencontrer des dromadaires. Bien qu’il les ait adorés, Jean-Marie n’a jamais pu les monter. Depuis, il s’est mis en tête qu’un jour, lui aussi posséderait un dromadaire. Sa fille, Silke, l’a toujours soutenu dans ce projet. « C’était un rêve commun avec mon papa. Moi, j’ai fait en sorte que ça se réalise. », déclare-t-elle. Les deux amoureux des animaux, soutenus par leur famille, se sont lancés et ont finalement trouvé Vizir.

« Il a encore beaucoup de choses à apprendre »

Silke Roth

Vizir s’adapte très bien à sa nouvelle vie. Après un petit déjeuner tôt le matin à base de foin, le camélidé rejoint ses nouveaux amis, les chevaux. Le troupeau passe en général la journée dans le pré. « Vizir se la coule douce du matin au soir finalement », affirme la paysagiste. Lorsque Silke rentre du travail à la fin de la journée, elle retrouve aussitôt son dromadaire pour une dernière balade dans les rues de Goxwiller.

Le week-end, Vizir part toute la journée en excursion avec Silke ou son père sur les sentiers d’Alsace. Il effectue des grandes balades « pour qu’il apprenne à connaître tout ce qui l’entoure, que ce soient les voitures, les gens, la route ou  les choses qui bougent. Il a encore beaucoup à apprendre », développe Silke. Quelques regards se posent sur lui, des voitures ralentissent et les gens s’arrêtent. La curiosité qu’attise Vizir ne trouble pas Silke pour autant. Toujours ouverte à la discussion, elle répond aux questions des passants.

Bien que Vizir suscite l’attention des Alsaciens, sa plus grande fan demeure Silke. « C’est un bonheur de s’en occuper, un plaisir quand on aime les bêtes. Il est très affectueux, il apprend vite donc c’est un plaisir de travailler avec lui et d’échanger. Parce que c’est des instants d’échanges finalement », confie-t-elle. Pour la jeune femme, il est bien plus qu’un animal, mais un véritable compagnon.

Lou Schillinger

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