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Trinity, la consécration pour Laylow

Le rappeur français Laylow a sorti le 28 février dernier son premier album studio, intitulé Trinity. Un projet accueilli fort positivement par les auditeurs, séduits par l’univers de l’artiste originaire de Toulouse. De quoi le propulser sur le devant de la scène et lui permettre de passer un cap.

Un monde à part. L’univers de Laylow est unique dans le monde du rap, et Trinity l’a prouvé. Sorti il y a désormais presque un mois, l’album a permis au rappeur d’atteindre une certaine consécration. Après 4 premières mixtapes sur lesquelles il a mis en place les bases de son style musical, il a poussé les traits de son univers à leur paroxysme.

Trinity, une histoire du début à la fin

Sur Trinity, Laylow dresse une histoire de la première à la vingt-deuxième chanson, accompagnée de plusieurs interludes où une voix robotique donne des consignes. Cette voix robotique, c’est Trinity, un logiciel de stimulation émotionnelle qui torture Laylow entre joie, colère, mélancolie et tristesse. “Ces interludes, c’était une vraie envie, c’est la couleur de l’album, confiait récemment le rappeur dans une interview aux Inrockuptibles. C’est le fil rouge.”

Un projet qui a trouvé une certaine résonance auprès du grand public puisqu’une semaine après sa sortie, Trinity avait été vendu à 10 581 exemplaires selon le site de rap Booska-p. Des chiffres sensationnels pour un rappeur qui n’était pas encore vraiment connu avant cet album. “Ce qui me plaît le plus, c’est le fait que cet album ait une trame du début à la fin, confie Stéphane Tomasino, auditeur de rap. Il y a un univers totalement à part de ce qu’on peut écouter habituellement. C’est une vraie histoire. Ce projet est de grande qualité donc même si on ne s’attendait pas à un tel succès, celui-ci est mérité.”

Laylow et son univers digital

Au cours de ces 22 chansons, Laylow aborde des sujets tels que ses relations avec les femmes, sa vie personnelle, mais aussi le digital qui est l’une de ses grandes passions. Mais l’un des éléments qui a également permis à Trinity d’obtenir une critique tellement positive, ce sont les featurings. Laylow a invité sur son projet des artistes confirmés comme Jok’air, Alpha Wann, Lomepal ou S.Pri Noir, ainsi que son ami de longue date Wit, qui apportent tous leur plus-value au projet.

“Laylow a vraiment un style propre à lui, c’est ce qui fait sa réussite, explique Matthieu Dezaele, auditeur de rap  qui a apprécié Trinity. Logiciel triste, c’est le son que je préfère, il est tellement symbolique. C’est la dernière chanson du projet, donc elle conclut l’histoire, mais c’est aussi le meilleur son de l’album. C’est super bien calculé dans le sens où le meilleur son c’est le dernier: tout a été pensé. En fait c’est un peu comme un logiciel, tout est codé.” Laylow a ainsi déniché l’algorithme pour côtoyer le succès, et celui qui se surnomme le Man Of The Year (l’homme de l’année en anglais) compte bien surfer sur cette vague autant que possible.

Damon Schlaefflin

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