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Le succès des repas à un euro

Emmanuel Macron a annoncé jeudi 21 janvier une série de mesures pour soulager le quotidien des étudiants face à la pandémie de Covid-19. Parmi elles, le passage du prix d’un repas dans les restaurants universitaires à un euro. Depuis le début de la semaine, à Strasbourg comme dans le reste de la France, ils sont nombreux à en profiter.

« Pouvoir manger pour un euro c’est gratifiant et surtout utile pour nous les étudiants. Cela permet de rendre les fins de mois moins difficiles », explique Brice Weber, élève en deuxième année de BTS. « Cela montre que le gouvernement s’intéresse un peu à la détresse financière des étudiants », ajoute-t-il satisfait. Cette diminution des prix représente un véritable soulagement pour beaucoup de jeunes qui font des études, surtout en cette période.

Depuis lundi, les étudiants ont le droit à un repas à un euro par jour, midi et soir. Pour cela, Ils n’ont qu’à se rendre dans un restaurant universitaire tenu par le CROUS, centre régional des œuvres universitaires et scolaires. Il faut ensuite payer le repas avec Izly, un compte rechargé avec de l’argent, accessible depuis une application mobile ou la carte étudiante. Si la mesure était déjà en vigueur pour les boursiers depuis le mois de septembre dernier, elle est désormais élargie à tous, sans condition de revenu.

Soulager le portefeuille

Preuve que cette mesure séduit, la demande de repas a fortement augmenté. Au restaurant universitaire Gallia, à Strasbourg, la file d’attente à l’extérieur du bâtiment est plus longue qu’à l’accoutumée. « Au moins cela fait des heureux en plus », confie Sandra Doll, directrice du resto U. Plus de 4100 repas ont été distribués par l’ensemble des établissements strasbourgeois le mercredi 27 janvier contre environ 2700 une semaine auparavant. « Il fallait plus de stock de nourriture donc dans l’urgence nous n’avons pas pu respecter les menus pour que tout le monde puisse avoir à manger », ajoute-t-elle.

Une mesure saluée par les associations

 « C’est une grande avancée pour la santé financière des étudiants mais ce n’est pas le seul point de précarité dans lequel ils se retrouvent », nuance Victor Beaucourt membre de l’AFGES, l’association fédérative générale des étudiants de Strasbourg. Il fait référence à la détresse psychologique de certains qui souffrent de l’isolement à cause de l’absence de cours en présentiel. Pour tenter de répondre à ce problème Emmanuelle Macron a également annoncé la création d’un « chèque psy », un dispositif qui permettra de consulter un psychologue, sans avancer les frais.

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