Au programme : des audioguides sur la ville de Strasbourg, des tables rondes et des promenades écoutantes.
Des bruits de la ville aux bruits de la forêt, avec la Semaine du son, il y a matière à écouter. Dès le 30 février, il sera possible de découvrir des installations sonores qui présentent des enregistrements en tout genre.
Pour ouvrir ses oreilles autrement, cet événement propose notamment des balades écoutantes. Le principe est simple, se balader sur un sentier en compagnie d’intervenants qui expliquent les messages de la forêt.
Mais qu’est-ce que c’est ?
La Semaine du Son est avant tout une association créée en 1998 par Christian Hugonnet, un ingénieur en acoustique et spécialiste de la prise de son. En 2004, il a souhaité lancer une manifestation annuelle sous le nom de « La Semaine du Son ».
Dans le Grand Est, les manifestations se déclinent à Strasbourg et Reims. À l’occasion de la seizième édition, des ateliers et des réunions autour du sonore se dérouleront du 30 janvier au 3 février. Cet événement célèbre le son sous toutes ses formes à l’échelle nationale. Autour de rencontres, et de parcours sonores.
« Entendre ensemble »
Pour la compagnie du « Bruit qu’ça coûte », la politique du sonore reste une grande oubliée dans l’élaboration du futur de la ville de Strasbourg. Pour remédier à cela, ils proposent une table ronde intitulée « Les utopies sonores urbaines » le 30 janvier de 19h à 21h. Cette rencontre permettra d’échanger sur l’évolution des environnements de Strasbourg à l’heure d’une profonde transformation et densification urbaine de certains quartiers.
Le Shadok sera aussi de la partie, en proposant un audioguide dans leurs locaux du 30 janvier au 3 février. L’objectif ? Faire découvrir au public vingt-huit récits sonores et visuels à propos de vingt-huit lieux strasbourgeois. Le 2 février, l’audionaturaliste Fernand Deroussen sera présent au Centre Initiation Nature Environnement (CINE) de Bussière à 18h. Il présentera un programme d’écoute sur la thématique des quatre saisons. L’occasion de (re)découvrir Strasbourg, d’une autre oreille.
Claire Rebeyrol