Une nouvelle galerie d’exposition vient enrichir l’offre artistique au centre-ville de Strasbourg. La galerie “Guérilla” a inauguré ce matin ses locaux : l’occasion de découvrir ses exposants variés et de s’imprégner d’une ambiance particulière.
L’art se retrouve partout. Selon le propriétaire de l’endroit, Fred Tavernier, il s’agit ici d’une galerie d’un autre genre, à la limite du cabinet de curiosités. Il explique que « l’idée est d’ouvrir au maximum les possibilités, d’être multiple et éclectique”, afin de réunir des artistes parfois très différents autour d’un seul critère : la qualité.
“Au programme, des choix non conventionnels, un regard différent, des artistes émergents ou reconnus, l’art sous toutes ses formes »
Une proposition audacieuse
Né d’une démarche spontanée, le projet vit le jour grâce à l’envie de son créateur qui a su se saisir de toutes les opportunités pour faire éclore sa galerie. Le principe de l’endroit est de partager, certes, mais aussi de vendre. Ainsi il est possible de se procurer des peintures, des dessins, des sculptures ou certaines curiosités à des prix variés. Pour Noémie Chevaux, exposante à la Guérilla, c’est une aubaine de pouvoir s’exprimer librement sur différents matériaux. Les artistes qui participent au projet sont d’horizons et d’âge très divers: la plus jeune des créatrices est âgée de seulement 12 ans. Puisque Fred Tavernier est le seul à choisir les exposants, il assume d’appliquer la politique du “coup de cœur”.
Les quatorze artistes ayant participé à l’inauguration sont tous issus de son carnet d’adresse et seront exposés le temps que les ventes se fassent naturellement… ou jusqu’à la découverte de nouvelles pépites qui viendront s’ajouter à la collection.
Un espace d’échange
N’importe qui peut pousser la porte et montrer ce qu’il sait faire. Le propriétaire semble enthousiaste à l’idée que chacun – aussi modestes les œuvres soient elles – puisse trouver un écho chez d’autres passionnés. Des sculptures cyber-punk de Yves Szywala au mobilier design de Pierre Schwarb en passant par les peintures oniriques de l’artiste Jacky Chevaux : tout ici est matière à provoquer un choc, à dépayser et à émouvoir.
“Parfois l’art est un combat… pour moi qui suis anti-militariste, c’est une guerre d’idée: une Guerilla »
Y aller : Guérilla au 9 rue du Vieux-Marché-Aux-Vins à proximité de l’arrêt Homme de Fer. Site https://www.galerieguerilla.com
Battiste Delfino