Les deux formations se retrouvent ce vendredi soir au stade Pierre Mauroy, 10 jours après leur confrontation en Coupe de la Ligue. Retour sur un début de saison prometteur en Alsace comme dans le Nord.
Qui aurait cru voir ces deux équipes si bien placées après 12 journées de championnat ? Proches de la relégation en mai dernier, Strasbourg et Lille se sont métamorphosés cet été pour venir approcher les poids lourds du championnat. Elles s’affronteront demain soir au stade Pierre Mauroy de Lille dans le cadre de la 13ème journée de Ligue 1.
Strasbourg, qui reste sur une série de 5 matchs sans défaite en championnat, s’attend à « souffrir » face à une équipe qui vient de subir deux défaites en une semaine. « L’équipe lilloise qui est venue à la Meinau n’avait rien à voir avec l’équipe type. Lille est au complet, on sait que par moments on va souffrir. On va essayer de souffrir le moins longtemps possible. Pour autant, on n’y va pas en tremblant. C’est un rapport de force, il faudra être malin »a déclaré Thierry Laurey, l’entraîneur strasbourgeois, ce matin en conférence de presse.
Si le PSG reste intouchable (12 victoires en 12 matchs, un record !), les autres équipes favorites pour l’Europe ont vu quelques surprises se glisser en haut du tableau. Le LOSC, qui sort d’une saison très compliquée, s’est vu renaître pour se placer 3èmeà égalité de points avec Montpellier, qui compte une meilleure différence de buts (+13 contre +11). Le facteur principal de cette réussite : Christophe Galtier.
Un groupe lillois jeune et prometteur
L’arrivée de l’ancien entraîneur stéphanois sur le banc lillois a été le signe d’un renouveau après l’échec de Marcelo Bielsa. Là où le technicien argentin a essayé d’implanter sa vision du foot dans une équipe qui ne correspondait pas, Galtier s’est trouvé plus pragmatique. Il a une capacité à s’adapter à l’équipe qu’il dirige pour en tirer le meilleur.
« Après les avoir rassurés, les Lillois ont pu noter que Christophe était surtout un type capable d’analyser très vite un problème en match. Et là, il a obtenu leur respect. » explique Alain Blachon dans Le Parisien, qui fut son adjoint à Saint-Etienne. C’est de la même manière qu’il a sauvé le club lorsqu’il est arrivé en 2010 pour en faire un concurrent de niveau européen.
Galtier a révolutionné le vestiaire nordiste : 12 changements par rapport à la saison dernière, avec entre autres l’arrivée de José Fonte et Loïc Rémy pour apporter de l’expérience et le retour du milieu Xeka, devenu essentiel dans le jeu lillois. Avec un groupe d’une moyenne d’âge de 23 ans, Christophe Galtier s’appuie sur de bonnes bases pour reconstruire. « Notre bonne série est avant tout à créditer au groupe et non au 11 de départ. On ne finira sûrement pas à la deuxième place. Donc il ne faut pas que ce qu’on a là, devienne un fardeau à défendre… On doit encore progresser, on est une équipe jeune, ne l’oublions pas », a-t-il déclaré après la victoire à Dijon le 20 octobre dernier.
Le Racing très actif sur le marché des transferts
Du côté du Rhin, la saison a également pris une tournure encourageante. Actuellement 7ème derrière l’Olympique de Marseille, le Racing Club de Strasbourg impressionne. L’effectif a changé de visage après un mercato mouvementé. Plusieurs joueurs cadres ont quitté l’Alsace tels que le milieu Jean-Eudes Aholou (Monaco) et les attaquants Martin Terrier (Lyon) et Stéphane Bahoken (Angers). Pour compenser le départ de ses deux attaquants phares, Thierry Laurey, l’entraîneur strasbourgeois, est allé chercher Ludovic Ajorque à Clermont et Lebo Mothiba… à Lille. Et ce dernier est une des révélations de ce début de saison : déjà 7 buts en 12 matchs, soit autant que le Marseillais Florian Thauvin et le Lillois Jonathan Bamba. Associé à Nuno Da Costa (4 buts), l’attaque du Racing fait trembler les défenses adverses.
L’autre révélation alsacienne se nomme Kenny Lala. Avec le nouveau rôle plus offensif qui lui a été attribué, l’arrière droit se montre décisif depuis le début de saison avec déjà 2 buts et 3 passes décisives. Il avait déjà montré de quoi il était capable la saison dernière mais il est revenu en signant des performances encore plus grandes. Elles ne passent pas inaperçues auprès des spécialistes, qui le voient comme un potentiel remplaçant de Benjamin Pavard en Equipe de France. Blessé, il n’est pas retenu pour la rencontre de demain.
Un vrai test pour les deux équipes
Mardi dernier, les deux équipes se sont déjà affrontées au stade de la Meinau dans le cadre des seizièmes de finale de la Coupe de la Ligue. La confrontation a tourné à l’avantage des Alsaciens (2-0) face à une équipe lilloise remaniée en vue du match à Paris trois jours plus tard (défaite 2-1). Cette fois-ci, Christophe Galtier alignera bien son équipe-type face à la formation de Thierry Laurey. Il faudra s’attendre à une rencontre très offensive entre la 3ème et la 4ème attaque de Ligue 1.
Qui aurait cru voir ces deux équipes si bien placées après 12 journées de championnat ? Proches de la relégation en mai dernier, Strasbourg et Lille se sont métamorphosés cet été pour venir approcher les poids lourds du championnat. Elles s’affronteront demain soir au stade Pierre Mauroy de Lille dans le cadre de la 13ème journée de Ligue 1.
Strasbourg, qui reste sur une série de 5 matchs sans défaite en championnat, s’attend à « souffrir » face à une équipe qui vient de subir deux défaites en une semaine. « L’équipe lilloise qui est venue à la Meinau n’avait rien à voir avec l’équipe type. Lille est au complet, on sait que par moments on va souffrir. On va essayer de souffrir le moins longtemps possible. Pour autant, on n’y va pas en tremblant. C’est un rapport de force, il faudra être malin »a déclaré Thierry Laurey, l’entraîneur strasbourgeois, ce matin en conférence de presse.
Si le PSG reste intouchable (12 victoires en 12 matchs, un record !), les autres équipes favorites pour l’Europe ont vu quelques surprises se glisser en haut du tableau. Le LOSC, qui sort d’une saison très compliquée, s’est vu renaître pour se placer 3èmeà égalité de points avec Montpellier, qui compte une meilleure différence de buts (+13 contre +11). Le facteur principal de cette réussite : Christophe Galtier.
Un groupe lillois jeune et prometteur
L’arrivée de l’ancien entraîneur stéphanois sur le banc lillois a été le signe d’un renouveau après l’échec de Marcelo Bielsa. Là où le technicien argentin a essayé d’implanter sa vision du foot dans une équipe qui ne correspondait pas, Galtier s’est trouvé plus pragmatique. Il a une capacité à s’adapter à l’équipe qu’il dirige pour en tirer le meilleur.
« Après les avoir rassurés, les Lillois ont pu noter que Christophe était surtout un type capable d’analyser très vite un problème en match. Et là, il a obtenu leur respect. » explique Alain Blachon dans Le Parisien, qui fut son adjoint à Saint-Etienne. C’est de la même manière qu’il a sauvé le club lorsqu’il est arrivé en 2010 pour en faire un concurrent de niveau européen.
Galtier a révolutionné le vestiaire nordiste : 12 changements par rapport à la saison dernière, avec entre autres l’arrivée de José Fonte et Loïc Rémy pour apporter de l’expérience et le retour du milieu Xeka, devenu essentiel dans le jeu lillois. Avec un groupe d’une moyenne d’âge de 23 ans, Christophe Galtier s’appuie sur de bonnes bases pour reconstruire. « Notre bonne série est avant tout à créditer au groupe et non au 11 de départ. On ne finira sûrement pas à la deuxième place. Donc il ne faut pas que ce qu’on a là, devienne un fardeau à défendre… On doit encore progresser, on est une équipe jeune, ne l’oublions pas », a-t-il déclaré après la victoire à Dijon le 20 octobre dernier.
Le Racing très actif sur le marché des transferts
Du côté du Rhin, la saison a également pris une tournure encourageante. Actuellement 7ème derrière l’Olympique de Marseille, le Racing Club de Strasbourg impressionne. L’effectif a changé de visage après un mercato mouvementé. Plusieurs joueurs cadres ont quitté l’Alsace tels que le milieu Jean-Eudes Aholou (Monaco) et les attaquants Martin Terrier (Lyon) et Stéphane Bahoken (Angers). Pour compenser le départ de ses deux attaquants phares, Thierry Laurey, l’entraîneur strasbourgeois, est allé chercher Ludovic Ajorque à Clermont et Lebo Mothiba… à Lille. Et ce dernier est une des révélations de ce début de saison : déjà 7 buts en 12 matchs, soit autant que le Marseillais Florian Thauvin et le Lillois Jonathan Bamba. Associé à Nuno Da Costa (4 buts), l’attaque du Racing fait trembler les défenses adverses.
L’autre révélation alsacienne se nomme Kenny Lala. Avec le nouveau rôle plus offensif qui lui a été attribué, l’arrière droit se montre décisif depuis le début de saison avec déjà 2 buts et 3 passes décisives. Il avait déjà montré de quoi il était capable la saison dernière mais il est revenu en signant des performances encore plus grandes. Elles ne passent pas inaperçues auprès des spécialistes, qui le voient comme un potentiel remplaçant de Benjamin Pavard en Equipe de France. Blessé, il n’est pas retenu pour la rencontre de demain.
Un vrai test pour les deux équipes
Mardi dernier, les deux équipes se sont déjà affrontées au stade de la Meinau dans le cadre des seizièmes de finale de la Coupe de la Ligue. La confrontation a tourné à l’avantage des Alsaciens (2-0) face à une équipe lilloise remaniée en vue du match à Paris trois jours plus tard (défaite 2-1). Cette fois-ci, Christophe Galtier alignera bien son équipe-type face à la formation de Thierry Laurey. Il faudra s’attendre à une rencontre très offensive entre la 3ème et la 4ème attaque de Ligue 1.
Clément Bennerotte