Pendant tout le mois de mai, Strasbourg va célébrer l’Europe et ses institutions. Au programme dans la capitale alsacienne : jeu de piste, ateliers artistiques, expositions, conférences et débats. Pia Imbs, présidente de l’Eurométropole et Jeanne Barseghian, maire de Strasbourg, étaient présentes ce jeudi 5 mai place Kléber pour présenter la Fête de l’Europe.
La Ville et l’Eurométropole lancent du 8 au 30 mai la Fête de l’Europe. Cette édition propose une série d’événements et d’activités. Une exposition sur les frontières internes de l’Union européenne a été installée sur les grilles de l’Hôtel de ville, place Broglie. Une trentaine de photographies qui rappellent que “pouvoir traverser les frontières sans contrôle systématique n’est pas acquis en cette période pandémique”, souligne Jeanne Barseghian, la maire de Strasbourg.
Des visites guidées du quartier européen sont prévues au programme. Un jeu de piste via une application proposera également de découvrir l’histoire de la capitale alsacienne. Enfin, plusieurs événements mettront en avant le polar européen. Mais les activités ne seront pas cantonnées qu’à Strasbourg : un “eurobus” va sillonner les communes de l’Eurométropole ce samedi 8 mai pour promouvoir la fête de l’Europe.
Réaffirmer sa position centrale dans l’Union européenne
Pour l’Eurométropole, ce mois est l’occasion de souligner l’importance de la ville dans la vie politique européenne. Emmanuel Macron sera à Strasbourg dimanche pour lancer la conférence sur l’avenir de l’Europe. Pensée comme une consultation citoyenne, cette manifestation a pour objectif de permettre aux citoyens de partager leurs idées et de réfléchir sur de grandes thématiques de l’Union européenne comme la transition énergétique ou la santé. Le chef de l’État sera aussi présent pour signer le 14e contrat triennal. D’un montant total de 189 millions d’euros, ce contrat doit conforter Strasbourg en tant que capitale européenne. « La ville de Strasbourg a une identité européenne”, martèle Pia Imbs sur la place Kléber, avant d’ajouter que la ville a “toute la légitimité requise pour être la capitale de l’Europe”. Pourtant, cela fait plus d’un an qu’aucune session plénière ne s’est tenue au Parlement européen de Strasbourg. Cette situation exaspère les élus alsaciens de tous bords depuis plusieurs mois.
Arthur De La Mettrie