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Manifestation contre le racisme et les violences policières à Strasbourg

Plusieurs centaines de personnes étaient réunies dimanche 14 juin sur la place Kléber de Strasbourg pour lutter contre le racisme et les violences policières. Une manifestation qui avait pour nom « Sans justice pas de paix » et qui s’inscrivait dans la suite du mouvement mondial #BlackLivesMatter (la vie des noirs compte).

Après Paris, Lyon et Nantes samedi, une manifestation contre les violences policières et le racisme s’est tenue à Strasbourg ce dimanche 14 juin. Malgré la pluie, environ 500 manifestants s’étaient massés sur la place Kléber. Ils ont répondu à un appel passé sur les réseaux sociaux par plusieurs collectifs et syndicats dont faisait partie « Mama Road », « justice et libertés » ou encore la CGT UD du Bas-Rhin. Les organisateurs avaient fait le choix de ne pas mettre en place de cortège, préférant la forme d’un « sit-in pacifiste » pour permettre aux représentants d’associations et aux personnes victimes d’actes discriminatoires de s’exprimer. Une initiative qui a porté ses fruits, puisqu’aucun incident n’est venu ternir l’après-midi.

Un débat qui s’est élargi

Même si les décès de Georges Floyd et d’Adama Traoré lors d’interpellations par des policiers étaient toujours dans les mémoires des manifestants, il ne s’agissait plus seulement d’hommages, ni exclusivement de la question des violences policières. Au travers de discours et de témoignages, les contrôles au faciès, les arrestations abusives et le racisme encore présent dans la société française ont été évoqués.

 Des nouveaux visages

Si les jeunes constituaient une grande partie de cette assemblée, toutes les tranches d’âge et conditions sociales étaient représentées. Des familles, des retraités ou encore des militants de différents bords se sont retrouvés au même endroit pour faire cause commune. « J’ai beaucoup d’émotion en ce moment, c’est la première fois que je vais manifester et voir toutes ces personnes aux origines différentes, ça me fait plaisir », confirme Idris, la vingtaine, ému par la situation.

Une mobilisation en baisse

Une semaine plus tôt, vendredi 5 juin, c’était plus de 3500 personnes qui occupaient la place Kléber. « J’espère qu’il n’y a pas un relâchement de la part des Strasbourgeois, je vais mettre ça sur le compte de la pluie. », juge Sofia, manifestante présente dimanche, déçue de la faible mobilisation. Un constat qui ne décourage pas non plus les organisateurs, puisqu’un nouveau rendez-vous, au même endroit, vendredi 19 juin à 19 heures, a été lancé à la fin de la manifestation.

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