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Kobe Bryant, la légende partie trop tôt

Un grand homme du basket, une légende… Pour parler de Kobe Bryant, il faut utiliser les mots justes. Décédé dimanche dans un crash d’hélicoptère dimanche dernier avec sa fille Gianna, l’ancien Laker a laissé tout le monde du sport sans voix. Juste un nom pour certains, une idole pour d’autres, quoiqu’il en soit le « Black Mamba » restera dans toutes les mémoires des fans de la balle orange. 

C’est aux alentours de 20 heures 30 (heure française), dimanche soir, que cette terrible soirée a commencé. L’information diffusée sur Twitter par TMZ est dévastatrice et est très rapidement relayée par AFP USA. La source devient officielle, Kobe Bryant, sa fille Gianna et sept autres personnes sont mortes dans un accident d’hélicoptère à Calabasas, près de Los Angeles. Un cataclysme pour tous les fans du basket à travers le monde, qui ont tous perdu quelqu’un d’important. A seulement 41 ans, l’ex-superstar des Lakers commençait à croquer sa nouvelle vie d’ancien sportif à pleines dents. Au final, c’est seulement trois ans après la fin de sa carrière que l’arrière aux 33 643 points laisse une NBA en deuil. 

Des hommages aux quatre coins de la NBA

Enormément larmes, c’est ce qu’il faut retenir de l’une des soirées les plus sombres de l’histoire du basket américain. Des joueurs, des coachs, des journalistes, des légendes, tout le monde s’est trouvé plus qu’affligé par cette terrible nouvelle. En effet, lors du premier match de la soirée, diffusé seulement une heure après l’accident, des joueurs ont profité des cérémonies d’avant match pour pleurer. C’était le cas d’Austin Rivers, Tyson Chandler et P.J. Tucker, trois joueurs de Houston et proches du Mamba. 

Mais s’il y a bien une scène à retenir de cette soirée, ce sont les hommages rendus sur les parquets. A l’initiative de la rencontre qui opposait les Spurs aux Raptors, les équipes ont débuté leur rencontre en attendant chacune 24 secondes avant de commencer à jouer dimanche soir. Un geste représentant le célèbre numéro 24 que Kobe a arboré les dix dernières années de sa carrière sur le maillot des Lakers. Un numéro que plus aucun joueur de Dallas ne pourra désormais porter, puisque le propriétaire de l’équipe texane a décidé de le retirer en honneur du « Black Mamba ».

Une mentalité de gagnant, une aura de champion 

En 1996, il fut sélectionné à la Draft par les Charlotte Hornets avant d’être directement expédié à Los Angeles. Une équipe pour laquelle il s’est battu jusqu’en 2016, où le monstre disputa son dernier match sous les couleurs « purple and gold ». Au cours de sa carrière, Kobe aura forcément marqué chaque passionné de basket à travers le monde. Pas seulement un joueur exceptionnel, mais une mentalité et une détermination qui ont inspiré énormément de joueurs actuels. Aujourd’hui, ils sont nombreux à représenter la « Mamba Mentality », cette mentalité de champion, de tueur, de travailleur acharné, comme Trae Young, Devin Booker ou le champion en titre Kawhi Leonard. Il serait difficile de se rappeler de tous les souvenirs autour de Kobe.

Vingt ans de carrière sous les couleurs d’une même équipe, c’est sur les parquets qu’il a créé sa propre histoire. Une histoire pleine de souvenirs. « Le plus grand, clairement, restera pour moi son dernier match car même s’il a lieu dans une période où les Lakers sont mauvais… il représente Kobe dans toute sa grandeur. 60 points au bout de ses forces, devant sa famille et ses amis, devant sa fille Gianna, et ce discours qui résonnera très longtemps dans ma tête. Mais les souvenirs se comptent par dizaines. 62 points en trois quarts-temps, les 81 points contre les Raptors, ses Finales 2010, son premier All-Star Game avec Jordan, sa saison 2006, ses rapports avec Shaq… trop de choses à dire, ça prendrait des heures… » affirmait notamment Giovanni Mariette, rédacteur chez le média Trashtalk et fan du Mamba depuis plus de 20 ans.

Quand on parle des légendes de la NBA, il est impensable de ne pas citer le nom de Kobe Bryant. Cinq titres de champion, dont trois aux côtés de Shaquille O’neal et deux autres, plus tard, en tant que seul soliste. Parce qu’au final, c’est ça Kobe. Ce sont deux numéros, le 8 d’un jeune fougueux et le 24 d’un artiste. Mais dans tous les cas, c’était un musicien qui suivait ses partitions à la lettre, en solo. Un loup solitaire, un serpent, un Mamba Noir. 

Maxime Thoinnet

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