Voilà plus d’un an que la vie semble s’être suspendue, mais les relations amoureuses, elles, ne se sont pas arrêtées. Cependant, Covid oblige, il a fallu s’adapter. Qu’ils soient célibataires ou en couple, les Français n’ont pas renoncé à la seule chose qui ne meurt jamais.
Terminé les rencards au bar, les restaurants en amoureux et les soirées endiablées. Si pour certains le coronavirus a permis de tester leur relation, pour d’autres, la pandémie a été un véritable défi. De nombreux couples, tout juste formés, ont dû redoubler de créativité pour parvenir à se voir malgré les mesures restrictives. Les supermarchés sont alors devenus le lieu de rencontre de prédilection , mais d’autres endroits ont été découverts. Quand ils ne faisaient pas leurs courses, Léa et son compagnon, se retrouvaient virtuellement sur Animal Crossing ou Pokémon. Une manière pour eux de passer du temps ensemble, de jouer, de se promener main dans la main, le tout à travers leurs avatars.
Couple confiné
Pour quelques amoureux, le confinement a été l’occasion de tester la solidité de leur couple. Pour Cosima et son compagnon, ensemble depuis deux ans, le défi a été relevé avec succès. Lors du deuxième confinement, la jeune femme a quitté sa famille pour retrouver son amoureux dans son appartement parisien. Décision qu’elle ne regrette pas. « On a découvert plus d’activités débiles à faire ! », s’amuse l’étudiante. « On a acheté un Twister, des plateaux d’échec, on a aussi fait du dessin ensemble, ce qui est très drôle puisqu’il dessine très mal », plaisante-elle. Habitué à sortir régulièrement, le couple s’est réinventé. Même si les bars et les restaurants leur manquent, Cosima et son compagnon ont créé, grâce au confinement, leur « petite bulle ».
Rencontre confinée
Cela semble impensable et pourtant. Quelques chanceux sont parvenus, malgré la pandémie, à tomber amoureux. Sarah a rencontré son nouveau compagnon cette année, alors qu’ils faisaient du covoiturage. « Être deux heures ensemble dans une voiture, ça rapproche forcément, encore plus quand les relations sociales se font rares », constate-t-elle. Cependant, cette relation est bien différente de celle qu’elle a connue auparavant. « Pour le premier rencart, on n’avait pas de restaurant ouvert, pas de bar, donc on est allé chez lui, se souvient-elle. C’était beaucoup plus convivial que dans un restaurant finalement ». Le coronavirus et les nombreuses restrictions obligent les amoureux à faire preuve d’imagination. « Puisque rien n’est ouvert, pour passer du temps avec l’autre, on trouve des excuses comme aller faire les courses ensemble », explique la jeune femme. La Covid n’a donc pas eu raison des amoureux qui se sont adaptés à la Covid et qui continuent d’aimer. Quoi qu’il en coûte.
Alice Rixein