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Une classe d’écart entre le SATH et les Dragonnes de Metz

Dans un Rhénus Sport chauffé à blanc, le Strasbourg ATH n’aura pas résisté longtemps et a dû assez vite reconnaître la suprématie de son adversaire messin qui s’impose facilement (19-33). 

Entre derby et rivalité régionale, Strasbourg – Metz est toujours une affiche haletante. Samedi soir au Rhénus, pas d’animosité sur le terrain, ni en tribunes, au contraire ! Les Messines se sont défaites assez largement des Strasbourgeoises sur le score fleuve de 19-33, mais tout n’a pas été si simple. En première période, un haletant chassé-croisé se met en place ne laissant pas l’écart se creuser (9-9, 23è). Les 11 arrêts de Léa Fargues en trente minutes laisseront le navire des Piraths à flot à la pause (9-13). “Nous avons fait une bonne première mi-temps, la deuxième plus frustrante », conçoit Jan Basny, agité tout au long du match sur le banc alsacien. 

Dans le second acte, l’écart de niveau se fait ressentir encore plus – 6 joueuses de l’équipe de France étaient sur le terrain sous les couleurs messines – et les Alsaciennes coulent de plus en plus (10-17, 35è puis 12-21, 41è). Mais une fois le rythme trouvé, la machine devient inarrêtable. Sarah Bouktit (7 buts) et les siennes prennent le large pour s’imposer. “Nous avons trouvé des solutions, mais nous avons manqué trop de tirs. Il faudra maintenant utiliser ce qui a bien marché contre Metz face à nos autres adversaires”, relativise Lidija Cvijic, l’ailière droite du SATH (4 buts).  

Lucie Granier (au shoot) et Metz n’ont pas laissé de chance au SATH. Photos : Guillaume Mathon.

Un record d’affluence égalé

Le 24 février dernier déjà, la même affiche dans la plus grande enceinte sportive strasbourgeoise avait affiché complet et battu le record d’affluence d’une rencontre de D1 féminine. Samedi soir, ce ne sont pas moins de 5616 spectateurs – dont 350 lorrains – qui ont une nouvelle fois répondu présents pour égaler cette performance datant de 8 mois. “C’était une ambiance de folie, tout le monde était content d’être là”, s’exclame Lilou, 20 ans, à la sortie de la salle. Rendez-vous le 9 février prochain, au Rhénus, pour une nouvelle soirée de gala qui opposera les Piraths aux joueuses de Paris 92. Mais avant ça, les regards sont déjà tournés vers le déplacement à St-Amand mercredi soir à 19h30. 

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Capture d’écran du site de la LFH

Jules Ehrmann  

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