C’est un événement incontournable de l’année à Strasbourg. Le salon St-Art se déroulait ce week-end, réunissant artistes, galeristes et passionnés au Parc des expositions.
De vendredi à dimanche soir, sculptures, tableaux ou encore œuvres de street art étaient exposés. Des créations venues d’Espagne, d’Italie, des Pays-Bas, sans oublier les œuvres de créateurs locaux. Au total, huit pays étaient représentés au travers des 62 exposants.
Une source d’inspiration
Inauguré jeudi sur invitation, le salon a ouvert ses portes au grand public vendredi dans la matinée. Isabelle et Pierre, venus tout droit de Montpellier, y voient surtout l’occasion de trouver de l’inspiration. “Il y a vraiment de belles choses. On a nous-même une âme un peu artistique, ça nous permet aussi de nous inspirer”, expliquent-ils. Pour Jean-Pierre Quinquenel, habitué du salon, l’objectif est ailleurs. “Je suis passionné d’art, je viens ici tous les ans dans l’espoir de tomber en extase devant une œuvre, de découvrir de nouveaux artistes. Je suis toujours à la recherche de belles émotions !”
Une vitrine pour les artistes
Quentin Lopez, responsable de la galerie ABCD, spécialisée dans le street art, était présent à St-Art pour la première fois. “C’est l’occasion de rencontrer les gens, d’élargir notre clientèle, souligne-t-il. C’est un bon moyen de se faire un peu de notoriété. Ici, on essaye de mettre en avant aussi bien des artistes déjà renommés que des talents émergents”, conclut le galeriste.
De son côté, Andreas Fensby a lancé sa galerie il y a deux ans et expose à St-Art pour la première fois. Ici, les œuvres proposées ne sont pas communes : l’Heimdall galerie, située à Villard-de-Lans, est spécialisée dans l’art scandinave. “C’est notre première fois ici. C’est un salon mythique, on est contents d’être présents, même si on s’attendait à avoir un peu plus de monde”, concède le directeur de galerie.
St-Art donne rendez-vous à ses visiteurs l’année prochaine, pour la 29e édition.
Cette année, le salon St-Art a une nouvelle fois attiré près de 13 000 visiteurs.
Crédit photo : Benoît Egret
Benoît Egret