À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes du 8 mars, le Parlement européen a consacré une journée spéciale à Strasbourg pour mettre en lumière la place des femmes en Europe.
Ce samedi 8 mars à Strasbourg, le Parlement européen a accueilli les visiteurs dès dix heures pour célébrer la Journée internationale des droits des femmes autour d’un thème central : la place des femmes dans la société européenne. Au programme : concerts, conférences et expositions.
« Ce qui m’a le plus marquée, c’est la solidarité des femmes »
La journée a débuté avec la projection du documentaire « Les filles de l’escadron bleu » qui retrace la vie durant l’après-guerre d’un groupe de onze jeunes françaises volontaires, infirmières ou ambulancières, chargées de rapatrier leurs compatriotes. Une projection chargée en émotions pour les spectateurs, notamment pour Lydia qui a versé une petite larme. « Je ne connaissais pas cette histoire. C’était une très bonne idée de commencer cette journée avec ça », explique la jeune femme. « C’était très dur à regarder. On a pu voir la difficulté d’être femme, le risque d’être exposée à des aggressions sexuelles ».
Un avis partagé par Delphine qui est venue avec un proche. « C’est une histoire qu’on n’apprend pas à l’école. Ça a été incroyable de la découvrir », affirme la trentenaire. « Ce qui m’a le plus marquée, c’est la solidarité des femmes ». Les descendants des onze jeunes femmes ont alors rejoint la scène afin d’échanger sur le visionnage, parmi eux : Philippe Maynial, le neveu de Madeleine Pouliac, l’une des onze volontaires.
Les curieuses rencontres
À seize heures, « les curieuses rencontres » se sont installées dans la salle WEISS du Parlement Européen pour aborder un point précis : le “sexisme extra.ordinaire”. Une vingtaine de spectateurs présents dans la salle ont eu l’occasion de découvrir la scientifique Chloé Daudier, ingénieure en IA et vulgarisatrice scientifique, ainsi que Louise Garance Wetterwald, musicienne, auteure, compositrice et interprète.
Pendant une heure, les deux jeunes femmes ont abordé la thématique du sexisme en trois tableaux. « En intro, on parlait des femmes inspirantes. Le milieu, c’est une interview pour parler de notre propre expérience, et le troisième, c’est plus une conférence sur le futur », explique Louise Garance Wetterwald. Une conférence riche en enseignements, notamment pour Nicolas, venu de Paris pour y assister : « C’était une conférence touchante, il y a eu des réactions dans la salle qui disaient que c’était très poétique, et je suis d’accord avec ça ».
La journée s’est terminée à 17h30 sur une note plus légère avec un temps d’échange offrant aux participants l’occasion de partager leurs impressions.
Crédit photo: La conférence « les curieuses rencontres ». ©Félicia D
Felicia Dassonville