L’opéra mythique joue six représentations entre le 26 mars et le 6 avril à l’Opéra National du Rhin (OnR). Cette production, dirigée par Christoph Koncz et mise en scène par Amélie Niermeyer, propose une version réinterprétée de cet opéra incontournable, mêlant tradition et modernité.
Composée en 1853, La Traviata (La Dévoyée en italien) raconte l’histoire tragique de Violetta Valéry, une courtisane parisienne au sommet de la société mondaine. Libre et indépendante, elle est pourtant rattrapée par l’amour sincère d’Alfredo, un jeune homme de bonne famille. Mais ce bonheur naissant est rapidement menacé par la pression sociale et les conventions rigides de l’époque. Giuseppe Verdi, compositeur italien du XIXe , à travers cette œuvre inspirée de La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas fils, dénonce l’hypocrisie bourgeoise qui pèse sur les femmes comme Violetta.
« C’est un travail d’équipe »
Zoé Broggi, responsable de la communication de l’OnR
Pour Zoé Broggi, responsable de la communication de l’Opéra National du Rhin, cette nouvelle production est un véritable défi. « Nous avons fait le choix de produire La Traviata nous-mêmes. Cela fait partie de notre volonté de proposer des opéras emblématiques tout en les adaptant aux sensibilités actuelles. », déclare-t-elle. Si les costumes proviennent de l’Opéra de Dijon, tous les décors sont réalisés directement à Strasbourg. « Nous sommes fiers de pouvoir offrir une vision unique de cet opéra ici à l’Opéra National du Rhin », précise-t-elle.
Un évènement tout public
L’établissement souhaite également rendre cet événement accessible à un large public. « Nous avons des tarifs allant de 6 à 98 euros, car c’est essentiel pour nous que tout le monde puisse découvrir ou redécouvrir ce chef-d’œuvre », ajoute Zoé Broggi.
Amélie Niermeyer propose une mise en scène qui souligne l’universalité de l’œuvre, transposant la frénésie du Paris de la Belle Époque à un monde plus contemporain, marqué par la même superficialité et les mêmes faux-semblants.
Y aller : Opéra National du Rhin, 19 place Broglie, Strasbourg. Billetterie.
Crédits : photo : Opéra National du Rhin (Klara Beck Photographies)