Victime d’une baisse des ventes de ces produits, l’entreprise de chocolaterie Cémoi fermera son usine de Molsheim. Une menace directe pour les 25 employés locaux.
Entre inflation et hausse du coût des matières premières, le chocolatier Cémoi a décidé de se séparer de deux de ses lieux de production pour garder la tête hors de l’eau. Les 150 salariés des usines de Molsheim dans le Bas-Rhin et de Sorbiers dans la Loire ont ainsi été informés du sort qui attend leurs usines respectives. Du côté de Sorbiers, l’usine sera vendue au concurrent Savencia, un rachat qui permet de sauvegarder l’intégralité des emplois du site. Les 25 salariés de la branche alsacienne n’auront toutefois pas la même chance. L’usine spécialisée dans le travail artisanal des produits festifs de Pâques et Noël ne sera plus en mesure de leur fournir un emploi.
Un plan social loin d’être inattendu
La direction ajoute qu’une trentaine de postes du service commercial devraient aussi être supprimé à l’échelle nationale. Pour le syndicat Force Ouvrière Cémoi, cette opération n’est : « malheureusement pas une surprise tant la situation du pôle confiseur s’est dégradée ces dernières années ». Pour sa part, le chocolatier qui emploie 2 200 personnes en France justifie ce plan social par sa volonté de « se concentrer sur son savoir-faire historique ». Une situation qui devrait réduire les stocks de produit Cémoi dans les étals de supermarchés.