Dimanche dernier, le groupe de reggae français Danakil à fait « bouncer » la salle du point d’eau à Ostwald. Près de 500 spectateurs étaient présents pour cette soirée à guichet fermé, rythmé par les sonorités métissées et les textes engagés de Danakil.
Il est 21 heures lorsque tout un orchestre de cuivre, de cordes et de bois se mettent à jouer.
Instantanément, les sourires s’installent sur les visages du public, majoritairement cinquantenaire et fidèle au groupe, au vu des mains levées lorsque le leader demande : « Qui a déjà participé à un concert de Danakil ? ». Balik se met à chanter, et son timbre de voix si spécial, propre au reggae, fait crier la foule, qu’il s’amuse à faire participer au concert en répétant plusieurs slogans de son équipe. Quelques titres du dernier album “Demain peut-être” s’enchaînent : « Ça va, ça vient » ou « demain peut-être » font bouger le public qui se réjouit d’avance d’entendre les plus gros tubes du groupe, « Les champs de roses » et « Marley ». Le concert se poursuit avec plusieurs solos des musiciens présents, tous plus talentueux les uns que les autres.
Un groupe engagé
Guidé par la culture Rastafari, le groupe évoque dans presque chaque chanson des thèmes comme la justice, la pauvreté, la guerre et la paix dans le monde, ou l’écologie. Des sujets propres au reggae et chers à tout artiste qui les expriment grâce à la musique, inspirant son public.
« J’aime de plus en plus la culture rasta et donc le reggae » affirme Nassim, 20 ans. Ces sujets, de plus en plus importants de nos jours, résonnent naturellement pour les fans de reggae, expliquant la complicité et la proximité entre Danakil et leurs fans.
« J’écoute Danakil depuis que je suis petit, mon grand frère m’a fait découvrir, c’était une évidence pour moi d’aller à ce concert ! » déclare Nassim. Après un concert de plus d’une heure et demie, le groupe quitte la scène en remerciant chaleureusement son public d’être toujours au rendez-vous, depuis plus de 20 ans.
Danakil poursuit sa tournée dans toute la France et en Belgique jusqu’à mars 2025, avec plusieurs dates déjà complètes.
Noé Kessler