Le chapiteau du festival « Strasbourg mon amour » n’a pas été monté cette année en raison de la crise sanitaire. Malgré tout, certaines animations virtuelles sont maintenues. C’est le cas de la « lovemap », une carte qui localise et recense les émois des Strasbourgeois désireux de partager leurs histoires de cœur.
Depuis 2013, Strasbourg s’est autoproclamé « capitale de l’amour ». Chaque mois de février, à l’approche de la Saint-Valentin, le festival « Strasbourg mon amour » installe sa tente sur la place Kléber pour abriter son « Café des amours ». Une opération signée l’office du tourisme, censée redynamiser la ville pendant la période creuse qui suit les fêtes. Mais cette année, les mesures sanitaires ont rendu sa tenue impossible. Les organisateurs ont tout de même tenu à maintenir le lien entre les amoureux et le festival en mettant en avant leur « Lovemap » sur les réseaux sociaux.
Tranche de vie
Depuis sa création il y a 4 ans, plus de 550 anecdotes, moments de vie sentimentale ou déceptions ont été recensés à Strasbourg et ses environs sur cette carte interactive. « En général, les amoureux se souviennent très bien du lieu de leur rencontre. Ils peuvent l’indiquer sur la carte en décrivant ce moment si particulier », explique Nicolas Wevelsiep, employé de l’office du tourisme de Strasbourg. Les histoires, de quelques mots ou quelques lignes sont classées dans des catégories comme « premier baiser », « sans lendemain », « Eye contact » ou plus tristement « occasion ratée ». Un bon moyen pour « faire participer les Strasbourgeois et montrer que, oui, Strasbourg c’est toujours une ville où on s’aime », se félicite Géraldine Amar, chargée de mission pour l’office du tourisme.
Une carte colorée
Chaque bride d’histoire est associée à un nom ou un pseudonyme, une date et un lieu. La ville apparaît alors quadrillée de petites pastilles de couleurs. Chacune d’entre elles signifie qu’un jour, à cet endroit, deux personnes ou plus se sont aimées. Parmi ces points, des petites étoiles témoignent du passage par la capitale alsacienne de couples de personnalité historique. Ainsi, Il est possible d’apprendre par exemple qu’honorer de Balzac aimait séjourner rue de la douane avec sa maitresse Ewilina Hanska ou alors que Napoléon Premier et Joséphine de Beauharnais affectionnait particulièrement le palais Rohan. La « lovemap » peut alors rassembler petite et grande histoire, d’amour bien sûr.