Le tennis de table a été un des moments forts des Jeux Olympiques de Paris 2024. Et pour cause, les frères Lebrun ont véritablement gagné le cœur des supporters français. Leurs victoires ont dopé les clubs comme Strasbourg Eurométropole tennis de table (SEMTT).
La popularité du tennis de table est croissante depuis la rentrée. Le nombre d’inscriptions augmente partout en France. Le phénomène se confirme dans le Grand Est où près de 1500 personnes ont pris une licence pour la saison 2024-2025 selon la Ligue du Grand Est. C’est plus du double d’inscrits à la fin de l’année dernière. “On avait 800 licenciés en fin de saison dernière”, explique-t-on la Ligue. Au club de Strasbourg Eurométropole Tennis de Table, le nombre de pongistes présents à chaque séance est en hausse depuis la saison dernière. Un succès qui peut notamment s’expliquer par la forte popularité des frères Lebrun.
“J’attends impatiemment le vendredi”
Stéphane, 52 ans
“Incroyable, il avait sauvé 3 balles de match ce jour-là”, s’émerveille Stéphane, 52 ans, devant le replay du match de Félix Lebrun pour la médaille de Bronze par équipe aux JO. “Voir jouer les frères, ça m’a rappelé beaucoup de souvenirs, c’est motivant et ça donne envie de s’y mettre. J’attends impatiemment le vendredi soir pour venir jouer”, poursuit-il. Ce père de famille a repris le chemin du gymnase après près de 30 ans de pause et une blessure au genou. Olivier, 51 ans, a lui aussi repris le ping-pong après des années de pause. “C’était chouette de voir l’engouement autour du ping pendant les Jeux, et puis ça motive encore un peu plus. On peut facilement s’identifier à eux (les frères Lebrun ndlr), voir tout cet enthousiasme, c’est super”, dit-il.
Pour le club, l’effet de la Lebrunmania est concret. “On a pas mal de débutants qui viennent motivés par les JO, mais on a aussi des personnes qui avaient déjà pratiqué il y a longtemps et qui reprennent”, souligne Pierre Kury, entraîneur de la SEMTT. Fin octobre, le club comptait déjà plus de 50 licenciés de plus que l’année précédente. Une hausse qui devrait encore se confirmer dans les mois à venir.
Benoît Egret