354 kg ! C’est la quantité d’ordures ménagères que produisait un habitant en France en 2015. Selon l’Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie (ADEME), ce chiffre serait en baisse chaque année et la Semaine européenne de la Réduction des Déchets contribue pleinement à cette diminution.
Alors que le Forum mondial de la démocratie a fermé ses portes hier, c’est au tour de l’écologie d’être mis en lumière Depuis le 17 novembre, la France accueille la Semaine européenne de la Réduction des Déchets. Une manifestation lancée par l’ADEME qui vise à sensibiliser la population sur les gestes simples à adopter au quotidien. Et qui dit Hexagone, dit aussi Strasbourg.
L’Eurométropole a organisé plusieurs ateliers autour du thème de la gestion des déchets. Animations ludiques « sur les marchés aussi, je réduis mes déchets », atelier de « cuisine anti-gaspi »… Un joli programme a été proposé aux habitants strasbourgeois. Quant aux plus motivés, ils ont pu participer à la grande journée de nettoyage des berges de l’Ill lors de la journée d’ouverture. La Ville de Strasbourg a également profité de l’occasion pour inaugurer la Recyclerie by AMITEL, une boutique solidaire créée par l’Eurométropole.
La quantité de déchets en France, ça donne quoi ?
Si l’on en croit les chiffres sortis par l’ADEME en 2016, la quantité de déchets sont en baisse perpétuelle depuis quelques années. Et pourtant la tendance des années 2000 ne laissait pas forcement envisager une réelle amélioration. Entre 2006 et 2010 la production de déchets a augmenté de près de 10 %, passant de 312 millions de tonnes à 355.
Cette hausse est facilement explicable par le développement considérable du secteur de la construction (+9 %) sur ces quatre années. Idem pour les déchets ménagers dont la quantité a augmenté de 10 %. Mais cette tendance s’inversera en 2012 avec une diminution de 2,8 % qui perdure encore aujourd’hui. Si l’on devait comparer avec les pays qui nous entourent, les Français produisent presque autant que les Anglais et Italiens mais moins que nos voisins allemands.
Hugo Chalmin