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Un salon pour les dénicheurs de bonnes affaires

La treizième édition du salon européen de l’antiquité, de la brocante et du design s’est déroulée les 19 et 20 janvier à Strasbourg. Un événement qui a conquis les férus d’antiquité. Plus de 1500 visiteurs étaient attendus lors de ce week-end.

Céramique de Vallauris, bijoux anciens, appareils photo ou encore gravures : le salon de l’antiquité, de la brocante et du design séduit depuis treize ans les grands amateurs d’antiquité. Président de l’association des brocanteurs et fripiers non-sédentaires de Strasbourg, Gilbert Hangen est l’organisateur de cette manifestation. Pour « créer l’offre la plus diverse possible », il fait la  synthèse entre l’antiquité classique du 18e au 20e siècle et le moderne.
Cette année, le salon accueille 24 stands. Les antiquaires et brocanteurs ont présenté leurs plus belles pièces du patrimoine régional. Mais aussi des objets d’art décoratif, tels que sculptures des années folles, des luminaires ou encore des vêtements et des accessoires vintage : autant de pièces variées originaires des quatre coins de l’hexagone et de différentes époques. « Je viens chaque année dénicher toutes sortes d’objets et trouver la perle rare » déclare José, un fidèle et passionné du salon.
Le salon a obtenu en 2017 le label « France-Europe-Antiquité-Qualité » attribué par le syndicat national du commerce, de l’antiquité, de l’occasion et des galeries. Cette étiquette garantit la qualité du salon au niveau national, et est un « gage de qualité et d’authenticité » selon Gilbert Hangen.
Un salon toujours plus attractif
Pour renouveler l’intérêt du public, le salon a mis à l’honneur l’Art nouveau et le mobilier industriel. Les visiteurs ont pu admirer les nombreuses pièces de Vincent Scisco, antiquaire à Nancy. « Pour ma première participation à ce salon, je veux faire découvrir un mobilier Art nouveau de Louis Majorelle et d’Emile Gallet » explique-t-il. Ce sont des pièces des années 1900 rares et authentiques qui s’appuient sur l’esthétique des lignes courbes.
L’upcycling, plus connu sous le nom de mobilier industriel, était également présenté au salon. Cette nouvelle forme d’art consiste à récupérer des matériaux dont on n’a plus l’usage afin de leur redonner une seconde vie. Ce recyclage tendance est pratiqué par Thierry Theiller, présent lors de la manifestation. « Rien ne se perd, tout se transforme » assure-t-il.
Ramener de la jeunesse dans le salon et montrer la nouveauté pour atteindre un plus large public était l’un des objectifs pour Gilbert Hangen. Un salon qui ne manquera pas de surprendre les visiteurs pour sa prochaine édition.

Mélissa Latreche