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Marie Farci, une Strasbourgeoise curieuse du monde

Cette Strasbourgeoise de vingt-deux ans est une véritable touche-à-tout. Marie Farci se décrit comme quelqu’un de « plutôt extravertie » qui aime « bien faire plein de choses différentes ».

Son appartement qu’elle partage avec deux colocataires est à son image : posters aux murs, tables en palettes et créations artistiques. Récemment, elle a décidé de quitter son emploi en cuisine pour entamer un voyage de six mois au Portugal : « bosser 60 heures par semaine à horaires décalés en obéissant aux ordres d’un supérieur, ce n’était pas vraiment pour moi… », affirme-t-elle d’un ton ironique.

Ce n’est pas la première fois qu’elle quitte un job pour partir en quête de nouvelles expériences. L’année dernière, elle est passée par la case Greenpeace en tant que recruteuse d’adhérents dans tout l’Hexagone : « Tu sais les gens qui t’arrêtent dans la rue pour te demander si tu n’as pas deux minutes ? », rit-elle. Elle a ensuite enchainé avec un service civique effectué à l’Association de la fondation étudiante pour la ville (AFEV).

La quête d’un emploi porteur de sens

C’est d’ailleurs dans le milieu associatif qu’elle se projette le plus : « une manière de combiner engagement et travail« , affirme-t-elle. Mais ce qui lui plait vraiment, c’est faire les choses par elle-même : « Je fais mon rhum arrangé, pas mal de pâtisseries et j’adore créer mes recettes. Il n’y a pas longtemps, j’ai réparé moi-même mon vélo ». Plutôt sûre d’elle quant à ses envies et son avenir aujourd’hui, cela n’a pas toujours été de soi.

« J’ai passé beaucoup de temps à me chercher : pendant un an, je n’ai fait ni étude ni travail », dit-elle d’un ton posé. Un parcours décousu propre à sa génération. Faire des études et le même emploi toute une vie « ne fait plus rêver ». Pour autant, le travail reste une valeur clé de notre société qui ne risque pas de disparaitre. Ce qui est en jeu est plutôt sa transformation : au-delà de la quête d’un salaire pour remplir leur frigo, une partie des jeunes travailleurs veulent y trouver du sens et de l’épanouissement personnel.

Un voyage et des rencontres

De son côté, Marie regrette que le travail rémunéré soit le seul valorisé par la société. Elle considère que le bénévolat l’est autant, voire même plus. Pour l’instant, elle prépare son voyage dans la péninsule ibérique où elle devrait s’envoler dès le mois prochain.

Si elle ne souhaite pas anticiper et se laisser surprendre par les rencontres, elle s’imagine bien faire du wwoofing : un concept original qui propose de travailler dans une ferme biologique en échange du gîte et du couvert. « Quand j’en aurai marre, je bougerai ! Je ne sais pas trop, pourquoi pas trouver un travail et apprendre la langue ? Ou alors, je pourrais partir dans d’autres pays… ». Une chose est sûre : elle aura des histoires à raconter à son retour.

Retrouvez son instagram ici.
Fanny Perrette

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