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Les élèves de CP-CE1 en grande difficulté

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Les résultats des premières évaluations nationales pour les élèves de CP et CE1 ont été dévoilés ce dimanche par le ministre de l’éducation Jean-Michel Blanquer. Ils se révèlent inquiétants.
Il y a un mois, une nouveauté a fait son apparition dans toutes les écoles. Les élèves de CP et de CE1 ont passé une série de tests de français et de mathématiques dans le cadre d’une évaluation nationale imposée par le gouvernement. Au total, près de 840 000 élèves de chaque niveau ont passé ces évaluations dont les résultats ont été dévoilés ce dimanche à 20 Minutes par Jean-Michel Blanquer.
Selon le ministre de l’Éducation, les tests indiquent que « 23 % des élèves en début de CP ont des difficultés à reconnaître les lettres et le son qu’elles produisent, et 8 % ont des difficultés à reconnaître les nombres dictés. Concernant les élèves en début de CE1, 30 % des élèves lisent moins de 30 mots par minute, alors que l’objectif national est de 50 mots. Un élève sur deux (49 %) a des difficultés en calcul mental et 47 % ont des soucis pour résoudre des problèmes. »
« L’école maternelle est trop scolaire »
Pour expliquer ces résultats, le ministre évoque les « difficultés sociales et familiales [qui] peuvent expliquer certains retards, notamment dans le langage ». À Colmar, certaines enseignantes ont constaté ces faiblesses. « Effectivement on a remarqué des difficultés chez certains élèves aux évaluations. À leur âge, ils manquent de maturité et du côté des institutrices, nous manquons de temps pour les exercices ».
Jean-Michel Blanquer a décidé d’agir en présentant dès le lendemain au conseil supérieur de l’éducation un projet de loi. Celui-ci prévoit entre autres de rendre la scolarité obligatoire dès l’âge de 3 ans, contre 6 actuellement. Le ministre s’appuie sur la qualité de l’école maternelle française et veut réduire les inégalités de niveaux de langage entre élèves de moins de 6 ans. « C’est une bonne chose, mais je pense que l’école maternelle aurait besoin d’être réformée », explique une institutrice. « Elle est trop scolaire, il faudrait revenir à des apprentissages qui privilégient les manipulations, le langage ». Ces évaluations nationales concernent aussi les  élèves de sixièmes, qui passeront les tests courant octobre, et les élèves de seconde qui les ont passé fin septembre. Ces tests permettront aux enseignants d’adapter leurs pratiques pédagogiques et d’accompagner au mieux les élèves dans leur scolarité.
Clément BENNEROTTE

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