Les Assises européennes du sport santé sur ordonnance se dérouleront lundi 14 octobre à Strasbourg. Avec la volonté gouvernementale d’établir une stratégie nationale du sport santé 2018/2019, plusieurs villes se sont engagées dans le projet.
Le sport santé sur ordonnance a fait son apparition depuis peu. Voté par L’Assemblée Nationale en 2016, le sport peut désormais être remboursé dans des cas particuliers. Seules les personnes touchées par une affection longue durée ou une maladie chronique bénéficieront des ordonnances.
30 maladies sont concernées. Des pathologies comme l’obésité, le diabète ou encore le virus du VIH en font partie. C’est le médecin, partenaire du projet, qui délivre les ordonnances. Le sport quant à lui doit être dispensé par des coachs physiques adaptés(titulaire d’un diplôme Activité Physique Adaptée et Santé – APA-S). Les kinésithérapeutes, ou encore les psychométriciens sont eux aussi aptes à dispenser des cours sur ordonnance.
Strasbourg, la première ligne
Ce n’est pas un hasard si Strasbourg a été le premier hôte des Assises Européennes du sport santé ordonnance. Dès 2012, la Ville s’était engagée dans cette une opération visant les adultes atteints d’ALD ou autres maladies. Dans la semaine, 40 personnes représentant 25 villes se sont réunies dans la capitale européen.
La rencontre a permis de pointer du doigt le manque d’investissement financier de l’Etat, d’après l’Eurométropole. La réunion a aussi permis de mettre en exergue les inégalités territoriales concernant le sport santé ordonnance, notamment l’engagement de l’ARS (Agence Régionale de Santé).
La troisième édition des assises européennes du sports santé sera l’occasion pour tous les acteurs d’évaluer les fruits de la stratégie nationale du sport santé. En 2017, 45 villes étaient déjà porteuses du projet.
Swan PHEDOL