Critique Assassin’s Creed, l’odyssée d’Ubisoft

Le nouvel opus d’Assassin’s Creed est sorti  le vendredi 5 octobre dernier. Le gros hit de la firme française est arrivé dans les bacs avec une toute nouvelle jouabilité pour l’univers.

Assassin’s Creed Odyssey suit l’histoire d’Alexios ou Kassandra (selon le choix du joueur en début de partie), descendant du roi spartiate Leonidas. Le protagoniste va vivre des aventures dans un monde ouvert immense où s’entrecroisent des guerres de conquête et un culte conspirationniste qui souhaite régir le monde antique.

Que vaut ce nouvel épisode ?
Après un opus en Egypte très efficace avec ses toutes nouvelles mécaniques de jeu, la saga des Assassins revient en Grèce. Nouveauté aussi cette année : autrefois plus tourné vers l’action pure  et dure, le jeu flirte maintenant avec le style RPG. Késako ? Acronyme de « Role Playing Game » ou jeu de rôle en anglais, ce style propose au joueur de construire l’histoire à sa manière à travers des boîtes de dialogues ou des actions qui peuvent s’avérer cruciales. Il devra aussi gérer son matériel et l’améliorer selon ses envies. C’est le joueur qui façonne le jeu à sa façon  dans un RPG. Un ajout majeur dans la franchise des français d’Ubisoft car les anciens épisodes utilisaient un système de gestion plus automatisé.

Capture d’écran Assassin’s Creed® Odyssey sur PS4

Autre point important : la taille de la carte de jeu. Énorme bac à sable où se mêlent forêts, plaines, villes immenses et navigation maritime. D’après les estimations d’un joueur basées sur son expérience de jeu, la carte d’Assassin’s Creed Odyssey mesurerait environ 130km2 alors que son prédécesseur Assassin’s Creed Origins a reproduit l’Egypte antique sur 80km2. Cette information n’est pas validée officiellement par Ubisoft mais donne une idée de la grandeur de ce nouvel opus.
Riche de sa modélisation fidèle et graphiquement magnifique de la Grèce antique, Assassin’s Creed Odyssey est un grand cru de la firme française. L’immersion est totale, la rencontre entre mythe et réalité est imposante et la durée de vie du jeu est très satisfaisante, car en 15 heures de jeu, on effleure seulement la surface de l’histoire et des quêtes secondaires. Sans oublier la musique omniprésente et immersive dans l’immensité de la Grèce antique dépeinte.

C’est quoi Assassin’s Creed ?
Avec son premier jeu sorti en 2007, la saga a marqué l’histoire du jeu vidéo. On y suit les aventures d’un homme (ou d’une femme depuis les 3 derniers jeux) qui appartient à la confrérie des Assassins,  les ennemis jurés des Templiers pendant les Croisades. L’histoire entrelace le passé et le présent sous fonds de conspirations templières encore actuelles et d’artefacts fabuleux pouvant changer la face du monde.
Ce qui a beaucoup marqué lors de la sortie du premier Assassin’s Creed, c’est l’audace qu’ont eu les créateurs à reprendre des faits historiques réels à leur sauce, mais aussi et surtout la fluidité et l’agilité des mouvements du personnage  principal. Le joueur  peut s’essayer au parkour dans des villes telles que Jérusalem, Damas et Saint Jean D’Acre pendant les Croisades, mais aussi à Florence, Venise et Rome pendant la Renaissance Italienne. Une liberté toujours aussi appréciée aujourd’hui, malgré des opus qui ont été moins bien accueillis par les joueurs.
11 ans d’assassinats
Fort de son succès, le bébé d’Ubisoft compte aujourd’hui en jeux officiels sur consoles de salon (PlayStation, Xbox) 11 jeux en 11 ans. Malgré la beauté des graphismes et des reproductions fidèles des villes à l’époque historique visée, il n’y a pas eu que des chefs d’oeuvres dans l’histoire d’Assassin’s Creed.

Capture d’écran Assassin’s Creed® Odyssey sur PS4

Cependant ce dernier opus dépasse toutes les attentes des joueurs et des critiques, devenant le meilleur démarrage des ventes de toute la franchise. Ubisoft l’avait promis, ce nouvel Assassin’s Creed saura occuper les joueurs pendant plusieurs années, en attendant le prochain.

Valentine Bontemps