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Tout pétille pour le crémant

En Alsace durant les fêtes, une bouteille vendue sur deux est du crémant, un chiffre très élevé, et en hausse de 5 millions par rapport à l’année 2017.

35 millions de bouteilles vendues en 2017. Un chiffre qui devrait atteindre les 40 millions en 2018 d’après les premières estimations voilà ce que représente le commerce du crémant d’Alsace en France sur ces deux dernières années. Et sur ce nombre de ventes, la moitié se fait sur les quatre  derniers mois de l’année, soit à l’approche des fêtes.
Son prix, résolument abordable, est l’une des raison de son succès, puisqu’une bouteille coûte entre 8 et 12 euros contre 20 à 24 euros pour une bouteille de champagne. Un alcool festif et bon marché qui trouve sans problème aucun sa clientèle. D’autre part, le crémant d’Alsace est une AOC depuis plus de 40 ans ( appellation d’origine contrôlée ). Cette petite vignette représente, pour le consommateur un gage de qualité sur la provenance de son produit. En plus des consommateurs de la métropole, l’effervescent alsacien s’exporte de plus en plus, notamment en Allemagne, en Belgique ou plus surprenant encore… Aux Etats-Unis. Des ventes qui représentent 20% de l’export total des crémants.
Bénéfique pour les viticulteurs
Question crémant d’Alsace, il y aura toujours les indéboulonnables tels qu’Arthur Metz ou encore Wolfberger. Mais cependant, l’augmentation du nombre de ventes de ce produit permet également l’agrandissement de locaux, ainsi que la présence de plus en plus de vignerons ou caves moins connues, voire indépendants.
C’est ainsi qu’au mois de juillet, la maison Wolfberger a investi dans un nouveau vendangeoir à Dambach-la-ville dans le but d’acquérir de nouveaux coopérateurs ainsi que d’accroitre son potentiel de surface récoltée.
Des caves indépendantes ou méconnues arrivent aussi à tirer leur épingle du jeu. Souvent locales, ces dernières doivent leur réputation notamment grâce au bouche à oreille. Autre avantage pour ces derniers, la célèbre route des vins sillonnant l’Alsace, entre Marlenheim et Colmar. Comme par exemple la cave du roi Dagobert, située à Traenheim, à l’entrée de la route des vins. Si elle reste peu connue en France, la cave jouit d’une très bonne réputation dans le secteur.
Le crémant d’Alsace a encore de beaux jours devant lui.
Nathanaël Gillet

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