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Arnaud Merklé : chercheur d’or

19 ans, 1 m91, Arnaud Merklé est l’un des futurs espoirs du badminton français. Derrière ses allures de jeune homme réservé, l’Alsacien est une bête féroce sur les cours de badminton. 4ème aux Jeux Olympiques de la jeunesse, vice champion d’Europe Junior et champion de France, l’as du volant se livre en direct du canada où se déroulent les championnats du monde junior. 

Vos objectifs sur cette compétition?

Je vise l’or. Je vise toujours l’or quelle que soit la compétition. Quand on vise la victoire à chaque fois qu’on arrive sur le court on est plus fort. Malgré cela, on doit accepter la défaite. Comme à Buenos Aires, en Argentine. J’échoue au pied du podium, pourtant cela reste une victoire pour moi. En quart de finale, j’ai battu le Thaïlandais champion du monde. Je suis tombé face au Japonais Kodai Naraoka lors d’une demie-finale très serré. Maintenant j’ai rebondi, et je suis déjà concentré sur mes futurs échéances.

Comment se profile cette compétition pour vous?

C’est une compétition qui se déroule sur deux semaines. Une première semaine en équipe, et une  deuxième semaine en individuel. Ce sont les championnats du monde, alors tout le monde est motivé, de donner le meilleur de soi-même. On est en début de saison, et pour l’instant j’ai de bonnes sensations. Maintenant il nous reste peu de temps pour nous habituer au froid, à cela s’ajoute le décalage horaire. La France n’est pas une grande nation de badminton, mais j’espère vraiment que mes résultats et ceux de l’équipe ouvriront des portes pour ceux qui suivent.

Est-ce que la compétition par équipe vous intéresse vraiment, le badminton reste un sport individuel, à l’instar du tennis ou de la natation?

J’aime beaucoup les compétition par équipe. Nous, les Français, en avons fait une marque de fabrique, il y a vraiment un émulsion qui nait lorsque l’on est en équipe. Évidemment, c’est un sport individuel, mais cette partie en équipe est très importante, elle nous galvanise. Après on ne se fait pas d’illusion, il y a beaucoup de grandes nations du Badminton à cette compétition, mais on va donner le maximum. On est les champions du monde en titre, et ça compte beaucoup pour le groupe.

Vous n’êtes donc pas un groupe d’inconnus ?

On se connait pratiquement tous. On fait des circuits toutes l’année ensemble, en plus des compétitions internationales. Ce sont ces rencontres qui forgent notre groupe, et facilitent l’acclimatation où que l’on soit.

Comment voyez vous l’avenir?

C’est ma dernière année dans la catégorie junior, et l’an prochain je vais devoir affronter les grands. Il ne faut pas se voiler la face, le niveau va s’élever. Du coup, l’année prochaine, je pourrais vraiment me concentrer sur mon sport. Plus d’entrainement avec un préparateur physique. C’est un point très important de l’entrainement, que je dois intensifier. Et puis l’an prochain je n’aurais plus cours, mon emploi du temps sera vraiment allégé. Un bonus qui je l’espère me permettra d’arriver au plus haut-niveau.

Si vous deviez vous décrire en 3 mot dans un match?

D’abord attaquant, c’est mon style de jeu. Ensuite je me sens lucide. Sur le terrain je ne perds pas mes moyens, même quand la situation est difficile. Et puis pour finir je dirais que suis froid, je reste calme, et je prends les bonnes décisions.

Swan PHEDOL