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Make your Grail, une seconde vie pour les baskets

Poussé par son rêve d’adolescent, Charles Nivet, cordonnier de formation, propose un concept unique à Strasbourg. Avec son entreprise Make your grail il créé et restaure des baskets en tous genres. Installé depuis deux ans, il souhaite aujourd’hui transmettre sa passion pour les sneakers originales. Découverte.

« Je suis parti d’un rêve d’enfant, passionné de sneakers. J’ai voulu en faire mon métier alors je suis devenu cordonnier, puis je suis parti dans une branche un peu plus originale qui est le concept même de mon entreprise », explique Charles. Nivet, le créateur de Make Your Grail. Remettre au goût du jour ses chaussures ou même les fabriquer soi-même : après plusieurs années de réflexion, l’entreprise Make your grail est née et s’est installée en 2020, Port du Rhin à Strasbourg. L’établissement propose différents services autour de la customisation et de la rénovation de chaussures afin de donner la possibilité à tous d’avoir aux pieds sa propre création. 

Upcycler, la seconde vie tendance

« Pour réaliser ces ateliers, chaque personne vient avec la paire de chaussures de son choix, on réalise une réparation si cela est nécessaire et on laisse ensuite place à leurs envies », poursuit le cordonnier. Chez Make your grail, nombreux sont ceux qui viennent donner un nouveau souffle à leurs baskets usées par le temps. Et pour cela, Charles Nivet parie sur un large choix de personnalisation : « On fait de l’assemblage de tissus, de l’insertion de matières originales, de la broderie et on fait également du dessin ». Un concept participatif au tarif de 50 euros pour la customisation d’une paire complète. 

Un intérêt double 

Les bénéfices de ce concept sont doubles et dépassent le simple aspect créatif. « D’un côté, on vient pour réparer et modifier les sneakers, en les mettant à neuf. Cela permet à chacun de laisser place à son imagination ainsi qu’à sa fantaisie. De l’autre, il est important de noter que nous poussons la durée de vie d’un produit qui normalement n’a pas d’avenir, puisqu’il est peu, voire pas recyclé », conclut Charles Nivet. Les baskets, étant fabriquées avec de nombreux matériaux qui nécessitent un travail à la main pour une possible récupération, finissent encore très souvent à la poubelle, ou sont laissées au fond d’un placard. C’est dans cette démarche que Charles Nivet souhaite faire changer les habitudes d’achats, tournées souvent vers le neuf.

Garance Reno

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