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L’imbroglio Djokovic

À trois jours du début de l’Open d’Australie, qui se déroulera du 17 au 30 janvier, Novak Djokovic est au coeur de la tourmente. Le gouvernement australien vient d’annoncer l’annulation de son visa. Sa participation au premier Grand Chelem de la saison est fortement compromise. 

Arrivé en Australie le 4 janvier, Novak Djokovic n’en sait toujours pas plus sur son avenir ce vendredi. Bien qu’officiellement annoncé dans le tableau du tournoi hier matin par les organisateurs de l’évènement, le gouvernement australien vient d’annuler le visa du champion Serbe, en cette matinée du 14 janvier. Déjà invalidé une première fois le jour de son arrivée sur le territoire, le tennisman avait fait appel de cette décision. Après plusieurs jours de négociation en interne, le ministre de l’immigration, Alex Hawke, a déclaré dans un communiqué avoir annulé le visa de Novak Djokovic. Une décision que va contester une nouvelle fois le Serbe. Cependant sa participation à l’Open d’Australie devient de plus en plus compromise, le tournoi commençant ce lundi. 

Un doute sur sa présence depuis le mois d’octobre

Cette affaire qui divise le monde du tennis trouve ses origines au mois d’octobre. L’Australie est l’un des rares pays à avoir rendu la vaccination obligatoire. Cette loi laissait déjà planer le doute sur la présence de Novak Djokovic à l’Open d’Australie. En effet, le recordman de victoires de cette compétition a jusqu’ici refusé de divulguer des informations sur son statut vaccinal. Il reçoit malgré tout le feu vert de l’organisation du tournoi pour participer à sa 18e édition du Grand Chelem australien. Il annonce son arrivée sur les terres australiennes sur ses réseaux sociaux et débarque à Melbourne le 4 janvier.

Un test PCR-Positif datant du 16 décembre

Le lendemain, les autorités du pays annulent son visa et ordonnent son expulsion du territoire. La raison ? Il ne respectait pas les motifs d’exemption vaccinale.  Après avoir fait appel de cette décision, le Serbe est admis dans un centre de rétention, un hôtel de Melbourne, en attendant une décision. Après plusieurs jours de flou, les avocats du joueur fournissent un test PCR positif datant du 16 décembre. Le fameux sésame qui permet d’obtenir l’exemption vaccinale. Problème, le joueur est apparu démasqué en public le 17 décembre, puis encore une fois le 18 décembre, alors qu’il donnait une interview pour le journal l’Équipe. Des « erreurs » qu’il admettra dans un long communiqué publié sur les réseaux sociaux, mercredi. 

Pour l’heure personne ne connait le fin mot de cette histoire qui aura pris des dimensions internationales, voire diplomatique. Le président serbe, Aleksandar Vučić, s’était plaint, la semaine dernière, du traitement réservé à son champion. Concernant l’athlète, il a été autorisé à quitter l’hôtel dans lequel il séjournait pour lui permettre de s’entrainer correctement sur les courts de tennis. Novak Djokovic connait donc une préparation très particulière alors qu’il pourrait entrer encore plus dans l’histoire du tennis dans un peu plus de semaine. S’il venait à s’imposer, il s’offrirait son 21ème titre du Grand Chelem. Il passerait ainsi devant Raphael Nadal et Roger Federer et leur 20 unités. Cependant, s’il venait à se faire exclure d’Australie, la sanction pourrait s’accompagner d’une interdiction de territoire de trois ans. Il ne pourrait donc plus participer à l’Open d’Australie avant 2025. Pour l’heure le flou est total concernant la présence du numéro un mondial sur les courts lundi. À un peu moins de trois jours du début de la compétition, le Serbe va désormais tenter le tout pour le tout.

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