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Le NPA, ennemi du capitalisme

Pour l’élection présidentielle, Dockinfos propose une série d’articles consacrée aux partis politiques. Le but : informer les nouveaux électeurs sur chaque candidat pour le prochain quinquennat. Une série réalisée par les étudiants en école de journalisme de Strasbourg.

Fondé en 2009, le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) est un parti se revendiquant de l’extrême gauche, héritier de la ligue communiste révolutionnaire. La lutte contre le capitalisme est le premier objectif du NPA. 

Suite à l’échec d’Olivier Besancenot lors des élections présidentielles de 2007 avec 4,08% des voix électorales, l’ancien parti politique, la Ligue Communiste Révolutionnaire, se rassemble pour redéfinir sa politique. Leur volonté est de se réaxer sur la jeunesse, les entreprises, les services publics et les quartiers populaires. Ce parti à pour ambition de modifier les institutions de l’État par la révolution, rejetant l’idée de faire des réformes. Lors de sa refondation, le NPA précise son idéologie dans son préambule : « la seule réponse à la crise globalisée du capitalisme, le combat dont dépend l’avenir de l’humanité, c’est le combat pour un socialisme du XXIe siècle, démocratique, écologique et féministe. » Adrien, partisan du NPA explique que « le capitalisme est à la source des problèmes d’inégalité sociale et des problèmes environnementaux. En maintenant ce système on fonce droit dans le mur, à moins d’une révolution qui change tout de fond en comble, je ne vois pas d’autres solutions sur le long terme. » Aujourd’hui le parti est représenté par Philippe Poutou, candidat aux élections présidentielles pour la 3e fois depuis 2012.

Un programme tourné sur le social

La première mesure que le Nouveau Parti Anticapitaliste veut mettre en place concerne les grandes entreprises privées. Selon eux, l’État doit nationaliser les secteurs clés de l’économie comme les banques, les sociétés de transport ou encore les opérateurs téléphoniques. Une mesure allant vers une mise en commun des services essentiels et générant de nombreux profits financiers. La deuxième mesure phare du parti concerne le droit des salariés, axée sur la rémunération avec une somme de 1 800 euros donnée à tous les Français, que ce soit pour les salariés via une augmentation du smic ou pour les sans emploi via la revalorisation du RSA, du chômage ou de la retraite. Une somme visant également les étudiants à partir de 16 ans pour faire face à la précarité. Cette somme se veut être pour tout le monde malgré une volonté de baisser le nombre d’heures de travail et l’âge de la retraite. Selon le parti, les salariés devraient avoir des semaines de travail de 28h, soit des semaines de 4 jours. Une mesure qui vise à réduire le taux de chômage dans le pays, en répartissant le travail au sein de la société. Cette somme s’obtiendrait via des taxes imposées sur les profits des sociétés et des personnes plus riches. Dans la société voulue par le NPA, une démilitarisation complète doit être faite, allant de la suppression de l’arme atomique jusqu’aux armes portées par la police. Une société basée sur la responsabilité sociale et environnementale en expropriant les sociétés pétrolières et les banques finançant l’exploitation de l’énergie fossile. 

Olivier Besancenot est l’un des fondateurs du Nouveau Parti Anticapitaliste en tant qu’ancien représentant de la Ligue Communiste Révolutionnaire. Diplômé d’une licence d’histoire à l’université de Paris Nanterre, il fait aujourd’hui sa vie en tant que facteur et porte parole et porte parole du NPA . C’était un des candidats à l’élections présidentielles ayant déclaré le moins de revenus lors de la déclaration de patrimoine, au même titre que Philippe Poutou, ancien employé d’une usine Ford. Ces candidats choisis par leur partis ne sont pas des politiciens de profession, le NPA rejette l’idée d’une présidence unique et préfère prendre des décisions communes, votées de façon démocratiques.

Alexandre Celzard