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La ville de Strasbourg veut mettre l’Europe en lumière

La ville de Strasbourg a installé différents panneaux explicatifs place Kléber sur le rôle de l’Europe dans le quotidien des citoyens intitulée « Mais que fait l’Europe ? » Organisée du 12 janvier au 22 février 2022 à l’occasion de la Présidence Française de l’Union Européenne (PFUE), l’exposition revient sur les grandes décisions et les enjeux que cela encourt.

Entre les trams aux couleurs de l’Union et les drapeaux Européens disséminés sur les bâtiments officiels, la ville de Strasbourg rappelle une nouvelle fois son rôle plus qu’important dans le processus d’intégration à l’organisation supranationale. Capitale européenne et siège du parlement, la cité frontalière de l’Allemagne s’est construite une réputation europhile suite à la Seconde Guerre Mondiale et à son histoire mouvementée. Dans cette optique, la ville multiplie les manifestations culturelles sur ce thème et est la principale place française en termes d’accueil de manifestations de ce type. Entre réunions interministériel et conférences d’experts de la politique européenne, une exposition intéresse et s’attarde sur le rôle de l’Union, parfois complexe, rarement compris.

12 panneaux, différents thèmes et des exemples précis pour les illustrer

 « Mais que fait l’Europe ? », un titre clair qui ne laisse pas de place à l’interprétation : alors que la France prend le rôle tournant de la Présidence de l’UE, le besoin de connaissance des organes de l’Union se à nouveau fait ressentir. Les 12 panneaux présents place Kléber répondent à cette demande et 3 d’entre eux sont voués à l’explication du rôle que va tenir l’hexagone les 6 prochains mois. « La présentation a pour objectif de faire connaitre les différents domaines d’intervention de l’UE dans la vie courante des citoyens », explique Véronique Bertholle, adjointe à la mairie de Strasbourg délégué aux relations européennes et internationales, « on cherche à aborder les sujets de la santé, de l’emploi, de l’éducation, de l’environnement et tout ce dont l’Union apporte. L’objectif est clairement d’intéresser les gens à l’UE. » 

Une exposition nécessaire 

De leur côté, les passants semblent intéressés car pas forcément au courant de toute la politique européenne. « Je ne connais pas toutes les institutions et je ne me sens pas du tout concerné par les décisions européennes », raconte Matthieu, 22 ans. Sans être connaisseur des services de l’Union, « il est difficile de se faire un avis et d’aller voter, même si je pense que cela est important et surtout pour les jeunes », poursuit-il. Une lacune qui se fait ressentir à chaque scrutin européen, même si la situation évolue.

Une forte abstention toujours présente mais en évolution

 Les taux d’abstentions aux élections européennes traduisent aisément ce manque d’attachement : au scrutin de 2019, ce ne sont que 50,5% des citoyens français qui ont fait le déplacement jusqu’aux urnes pour voter. Un chiffre faible mais en progression depuis les deux dernières échéances de 2009 (40,63%) et de 2014 (42,43%). Une participation qui augmente doucement malgré les scores élevés des candidats eurosceptiques.

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