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Des ateliers pour la santé mentale

Des activités physiques pour la santé mentale sont organisées à Strasbourg dans le cadre “des ateliers du rétablissement Grand Est“. Cette édition est placée sous le thème du sport, les 28 et 29 novembre, les personnes atteintes de troubles psychiques, les soignants ou les familles sont invitées au Pavillon Joséphine au Parc de l’Orangerie. 

Du sport pour la santé mentale. Une personne sur quatre souffrira au cours de sa vie d’un épisode de trouble psychique selon Santé Mentale France et la Fondation de France. C’est dans cette optique que la deuxième édition des ateliers du rétablissement se tient les 28 et 29 novembre au Pavillon Joséphine. En cette fin d’année olympique, les organisateurs, le Crehpsy Grand Est, Santé mentale France, la Fondation de France et les acteurs locaux du comité de pilotage ont choisi de mettre en avant les activités physiques lors de ces ateliers. 

« On ne pouvait pas passer à côté de cette opportunité. L’activité physique, bien avant les Jeux Olympiques, c’est quelque chose qui est pratiquée dans nos établissements », souligne Charles Nécol, président de Santé mentale France Grand Est, administrateur de Crehpsy et directeur général de l’association Route Nouvelle Alsace.

Le rétablissement par le sport

Cette année, les ateliers du rétablissement sont placés sous le signe de l’activité physique et du mouvement.  « Il y a des études très sérieuses qui précisent qu’une activité physique supervisée durant quelques semaines s’apparente à un traitement antidépresseur », souligne le directeur. Pendant ces deux jours d’ateliers, la théorie et la pratique vont se mélanger pour promouvoir les bienfaits du sport sur le corps et l’esprit.

« C’est un concept subjectif qui vient en alternative aux notions objectives et médicales », précise toutefois Charles Nécol. Les guérisons des maladies liées au handicap psychique sont très compliquées, selon lui. « Néanmoins, la personne peut se sentir mieux, peut avoir une vie épanouie, riche, harmonieuse, prometteuse et c’est ça le rétablissement : quand la personne est capable de nommer son état de santé », poursuit Charles Nécol. Le concept de rétablissement repose sur le « pouvoir d’agir » des personnes prenant en charge leur parcours de vie et de soins. 

Y aller : ici  au Pavillon Joséphine au Parc de l’Orangerie les 28 et 29 novembre à Strasbourg. Retrouvez ici le programme complet. 

Crédit photo : la Fondation de France