De retour dans l’élite du football français depuis deux ans, le Racing Club de Strasbourg a su confirmer sa place après sa victoire en Coupe de la Ligue. Entre sorties européennes et Ligue 1, le calendrier de ce début de saison s’annonçait chargé. 

Le mois de juillet marquait déjà la fin des vacances pour les bleus et blancs. Même si l’effectif n’a pas beaucoup changé durant l’été, des aspects du jeu strasbourgeois ont été revus pour se lancer de la meilleure des manières dans la compétition. Victorieux lors des phases éliminatoires d’Europa League contre les Israéliens de Haïfa et les Bulgares de Plovdiv, le Racing parvient à battre Francfort à l’aller mais sombre au retour à la Commerzbank Arena. L’aventure s’arrête là.

Le bilan à la trêve

Déçus de ne pas avoir pu continuer l’aventure européenne, les Strasbourgeois se devaient de se ressaisir afin de se concentrer pleinement sur la Ligue 1, mais le début de saison est quelque peu difficile. Sur les cinq premières rencontres, le bilan s’élève tristement à trois points pour trois matchs nuls – dont le match contre le FC Metz – et deux défaites, et par conséquent aucune victoire. Autre statistique d’importance, à l’extérieur, le Racing n’a pas marqué de buts, ni remporté de matchs lors des treize premières journées de championnat. C’est la victoire à Amiens 4 à 0 qui relance véritablement la saison des bleus et blancs. À la Meinau, le bilan est plutôt solide et positif. Sur dix rencontres à domicile, six matches sont des succès. L’équipe a aussi beaucoup marqué, comme à Amiens ou encore contre Nîmes et Toulouse, mais ce bilan est souvent terni par des défaites d’envergure, notamment à Brest avec les cinq buts encaissés. Beaucoup ont blâmé l’Europa League d’avoir dévié l’équipe de “l’objectif Ligue 1”, ajoutant de la fatigue et un manque de concentration important. Le coaching de Thierry Laurey a aussi subi quelques critiques sur les réseaux sociaux mais l’entraîneur comme les joueurs ont su sortir la tête de l’eau. Vincent, un supporter rencontré lors du dernier match de l’année contre Saint-Etienne à la Meinau, se confie : « l’Europe leur a fait du mal, la fatigue s’est accumulée. Heureusement qu’il y a eu du mieux en novembre/décembre. » « Je suis aussi satisfait du travail des jeunes ou des nouveaux arrivants, notamment Djiku et Simakan. »

Mercato d’hiver et rumeurs

À la mi-saison, l’heure est au bilan. Ce premier janvier s’est officiellement ouvert la période de transferts du mercato d’hiver. Si le Racing n’a pas beaucoup recruté l’été dernier, il se peut que de nouvelles discussions démarrent et que de nouvelles rumeurs circulent. Avant le lancement du mercato, des joueurs ont déjà annoncé leur prolongation, comme le jeune Mohamed Simakan, maintenant lié au club jusqu’en 2023.

Depuis novembre 2019, des rumeurs courent concernant une offre du club anglais de Newcastle de plus de douze millions d’euros pour Ibrahima Sissoko, arrivé dans la capitale alsacienne en 2018. Ni Strasbourg, ni Newcastle n’a pour l’instant communiqué sur le transfert. En conférence de presse lundi dernier, Ibrahima Sissoko rassure : « Je reste concentré sur la saison ici. J’ai encore besoin de progresser et de jouer.« 

Depuis l’été dernier s’est ouvert le dossier Kenny Lala. À l’heure actuelle, seul le club italien de la Fiorentina avait proposé une offre de 8 millions d’euros, que le Racing a d’ailleurs refusé. Selon le site slovaque profutbal.sk et la branche française du site onefootball.com, Strasbourg serait actuellement en contact avec le Slovan Bratislava pour le transfert du latéral droit tchèque Jurij Medvedev. Poste pour poste avec Kenny Lala ? Rien n’est encore sûr, tout est au stade de rumeur et rien d’officiel n’a été communiqué, affaire à suivre.

Après son succès en Coupe de France 4 à 1 contre Le Portel, Strasbourg se déplacera à Angoulême pour le compte des seizièmes de finales. Ce mardi, le Racing s’est incliné aux tirs aux buts après un match fermé contre le Stade de Reims. Leur aventure en Coupe de la Ligue s’arrête en quart de finale. Place au retour de la Ligue 1 samedi au stade Saint-Symphorien de Metz.

L.D