Les relations entre la France et l’Allemagne ont souvent été tumultueuses. Alors que durant la Seconde Guerre Mondiale et la guerre froide, l’image de l’Allemagne a pris un coup côté français, aujourd’hui toutes ces tensions semblent s’être effacées et les relations franco allemandes jouent un rôle considérable au sein de l’Union Européenne.
L’institut d’études opinion et marketing en France (IFOP) a publié le mois dernier un rapport concernant l’image et les relations entre la France et l’Allemagne. De manière générale, 77% des Français ont une bonne image de l’Allemagne. Du côté des Allemands, ils sont 86% des personnes interrogées à avoir une bonne image de la France. Politiquement parlant, après le traité de l’Elysée de 1963, une paix durable s’est installée entre les deux pays, et les dirigeants qui ont suivit tentent de faire perdurer cette entente, en devançant des fois l’opinion publique. Le président de la République Emmanuel Macron, et la Chancelière allemande Angela Merkel sont les principaux meneurs des relations franco-allemandes et de l’avenir de l’Union Européenne. Même si leurs points de vue sont divergents, les deux dirigeants se sont déjà exprimés sur l’importance de construire une solidarité exemplaire.
Cette solidarité se fait à plusieurs échelles : à Kehl, au bord de la frontière franco allemande, le centre européen de la consommation est géré par une équipe composée de Français, comme d’Allemands, qui s’occupent de gérer des litiges commerciaux qui mêlent les deux nationalités. Marie-Alix Dadillon est chargée de missions franco-allemandes et a un avis bien précis sur ces relations : « Nous essayons d’avoir une vision très positive du couple franco-allemand, et de nous inspirer des modèles français et allemands pour donner exemple aux consommateurs des deux pays. » Pour les citoyens Allemands et Français, il faut redonner une dynamique aux relations franco-allemandes et pour la moitié des personnes interrogées par l’Ifop, cela passe par des politiques et projets communs entre les capitales, et par une simplification de l’investissement des entreprises françaises en Allemagnes et des entreprises allemandes en France.
Bettina Petry