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Les oiseaux dans la ville

À Strasbourg et dans toutes les villes de France, les oiseaux font partie du décor. Cygnes, canards, mouettes attirent les regards de tous. Mais attention à bien les nourrir, sans affecter leur santé.

Ils attirent touristes, Strasbourgeois, enfants, parents car leur présence représente un plus dans le paysage des quais de la capitale alsacienne. On n’hésite pas à s’approcher pour les contempler au plus près et parfois les nourrir. Mais d’après Coralie le Falher, soigneuse au centre le Gorna au Nord de l’Alsace, les nourrir n’est pas conseillé : « nourrir les oiseaux peut avoir un impact négatif sur les organismes des oiseaux ou des autres animaux qui sont à Strasbourg. S’ils sont en ville c’est qu’ils trouvent toutes les denrées souhaitées », déclare-t-elle. En période hivernale, des organismes comme la LPO recommande de les nourrir de quelques denrées, il faut cependant bien identifier ce qu’on leur donne.

« C’est comme quand on donne un bonbon à un enfant, il aime mais ce n’est pas bon pour lui »

En période hivernale et avec le manque de nourriture dans leur écosystème, les oiseaux mangent quasiment tout ce que les humains mangent. Pour autant, il faut faire la différence entre ce qui est bon et mauvais pour eux. La Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) recommande de leur donner des produits à base de gras comme le beurre, la margarine ou le suif. Les graines de tournesol, le millet, les cacahuètes sans sel ou les fruits dits secs sont eux aussi bon pour les oiseaux qui traversent la capitale alsacienne. Par ailleurs il est fortement déconseillé de leur donner du pain, du lait, des aliments à base de sel ou des graines de lin qui peuvent être toxiques. En bref tout ce que les animaux peuvent trouver dans la nature sont bons pour eux, il est même recommandé de leur en fournir en hiver. De retour en période estivale, tout aliment est déconseillé pour ne pas perturber l’organisme des oiseaux.

La pollution de l’eau est aussi nocive pour les oiseaux

« En zone urbaine, et à Strasbourg particulièrement, les vidanges d’huiles des bateaux peuvent considérablement impacter sur le plumage de ces majestueux animaux », expose la responsable du centre le Gorna. La cohabitation en milieu urbain entre animaux et humains peut donc se passer dans les meilleures conditions, si l’Homme le souhaite. Les contempler reste la meilleure manière d’en profiter. Pourvu qu’ils continuent à embellir les berges de l’Ill et du Rhin à l’avenir.

Jules Zolt