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Le changement d’une vie

Le Covid-19 fait toujours rage dehors. Mais à l’intérieur des chaumières, certains Français se préparent au changement de toute une vie. Les femmes enceintes et les futurs papas se démènent pour que l’arrivée de bébé se passe au mieux dans de telles conditions. Mais face à la crise sanitaire et à tous les problèmes qu’elle engendre, les parents se trouvent parfois impuissants.

Préparer l’arrivée de bébé. Une période d’euphorie mais également d’angoisse pour les futurs parents qui se surpassent pendant cette période. Si elle peut se passer le plus sereinement possible en temps normal, la crise sanitaire qui assiège la France a totalement bouleversé mères et pères qui se retrouvent sans aucun repère pendant la grossesse. Ludivine, 39 ans, attend son deuxième enfant. Elle est enceinte de six mois et cette grossesse est n’a rien à voir avec la précédente : « Depuis le confinement, je n’ai pas pu faire de rendez-vous de préparation à l’accouchement avec la sage-femme. La dernière échographie a été annulé. Je n’ai pu acheter aucune affaire pour le futur bébé car tous les magasins sont fermés ». Pour cette maman, la situation génère beaucoup de stress, d’autant plus qu’elle n’est pas protégée contre d’autres maladies qui pourraient compliquer sa grossesse : « Je ne suis pas immunisée contre la toxoplasmose et je n’ai pas pu faire la prise de sang nécessaire pour le moment car le centre d’analyse de mon village est fermé. Et je suis à 6 mois de grossesse, souvent on ne sent pas bouger le bébé et ça me stresse ». 

Accoucher seule

Mais ce qui angoisse les futures mamans, c’est de devoir vivre le Jour J sans le soutien de leur mari ou compagnon. En moyenne, 65 000 bébés naissent par mois en France, et Covid-19 ou pas, bébé devra sortir le jour venu. Pour Ludivine, accoucher sans son mari est désormais envisageable : « Accoucher sans lui, c’est une angoisse supplémentaire. Mais je me fais à l’idée ». En effet, la présence du futur père lors de l’accouchement est primordiale. Corinne n’aurait pas imaginé une seule seconde accoucher sans Lionel : « Je pense que c’est quelque chose de très difficile d’accoucher sans son mari à ses côtés. Personnellement, je n’aurai pas pu ». Pour l’instant, la présence des pères en salle d’accouchement n’est pas interdite. Selon le site du Ministère des Solidarités et de la Santé, « la présence du conjoint est bien possible, sous certaines conditions ». Les règles sont strictes : l’accompagnant ne peut assister qu’à « la phase active de travail, sans possibilité de va et vient ». Il peut également rester deux heures avec la mère et le nouveau né, avant de partir et de ne revenir que le jour de la sortie. 

Bien sûr, ces mesures sont prises en fonction de la gravité de la situation, qui est différente dans toutes les régions. Pour l’instant, les mères peuvent souffler et se rassurer, papa sera là au bon moment.

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