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Le « Plan Piéton » poursuit sa route à Strasbourg

Strasbourg continue ses efforts pour favoriser la marche avec un nouveau « Plan piéton 2021-2030 » présenté aujourd’hui.

« Quatre millions d’euros seront dédiés pour concrétiser ces actions », lance Pierre Ozenne, adjoint à la mairie en charge des espaces publics partagés,lors de la conférence de presse tenue cet après-midi. Ce plan 2021-2030 comporte plusieurs points : assurer les continuités piétonnes notamment entre les différents quartiers ou encore faciliter l’accès aux lieux stratégiques (gares, commerces, zones d’emplois, Zénith de Strasbourg, hôpitaux…). Dix nouvelles « rues écoles » par an seront créées d’après les élus. Sécurisées et végétalisées, elles visent à encourager la marche et le vélo pour se rendre à l’école. Une expérimentation a déjà été menée aux abords de l’école Saint-Jean, située rue des Bonnes-Gens depuis mars. La voiture est également toujours plus poussée hors de la ville : la limitation de vitesse à 30km/h va être étendue, et la place dévolue au stationnement réduite.

Les actions ont été présentées sur la Place du Marché Neuf à Strasbourg. De gauche à droite : la maire Jeanne Barseghian, Sophie Dupressoir, Pierre Ozenne et Salem Drici. CP : Anthony WEISSMULLER

Rappelons qu’un premier « Plan piéton 2012-2020 » avait été adopté par le maire Roland Ries (PS) et son conseil municipal, mettant en avant la promotion de la marche et la piétonisation des rues. Aujourd’hui, 40 % des déplacements quotidiens des Strasbourgeois-es sont réalisés à pied d’après la municipalité. « Ce qui en fait la seconde ville où l’on marche le plus en France derrière Paris », souligne Sophie Dupressoir, conseillère municipale déléguée à la ville cyclable et marchable. Autre nouveauté : la mise en place de trottoirs larges de 2m50 contre 1m40 actuellement. Ces derniers devront en plus être libres de tout obstacle qui pourrait gêner le passage.

Une campagne de communication pour sensibiliser les cyclistes va également être déployée, afin de limiter les conflits vélos-piétons souvent problématiques dans la Grande-Ile et dans ses quartiers périphériques. « Certaines pistes cyclables seront mises sur la route de manière sécurisées dans les zones conflictuelles avec les piétons », précise Sophie Dupressoir, avant de poursuivre : « Les cyclistes pourront également être amenés à mettre pied à terre dans certains grands axes, comme par exemple dans la rue des Grandes Arcades, à certaines heures de la journée ».

Anthony WEISSMULLER

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