« Il est important d’avoir un contact physique avec l’université dans laquelle on sera » affirme Michel Deneken, le président de la faculté de Strasbourg. Les lycéens ont afflué au patio puis dans les autres facultés de l’université de Strasbourg dans le cadre des journées portes ouvertes (JPO). Une expérience bénéfique qui leur permet d’approcher concrètement leur future vie d’étudiants.
«Il est important de rencontrer des professeurs, d’autres étudiants. Mais aussi de venir avec ses parents qui ont parfois besoin d’êtres rassurés » confie Sophie Béjean, rectrice de l’académie de Strasbourg et chancelière des universités. « C’est le dernier weekend avant la clôture du dispositif et du portail parcoursup où les lycéens, des terminales mais aussi des étudiants qui souhaitent se réorienter vont faire leurs vœux. C’est un moment important pour eux car ils peuvent découvrir à l’université toutes les formations, toutes les facultés et tous les services qui leur seront proposés. » ajoute-t-elle.
Les journées portes ouvertes sont un moment de mobilisation de tous mais aussi d’information pour les jeunes et leurs familles.
L’université a mis en place un dispositif important composé de services tel que le CROUS, les syndicats comme l’AFGES, mais propose également des ateliers plus attractifs comme en faculté de science de la vie. « On fait de l’extraction de l’ADN de banane » s’exclame Théo, étudiant en première année en biologie.
Avec certains de ses camarades, il mène un atelier de travaux pratique où il expose les expériences qui illustrent leur domaine d’étude. Ces étudiants sont en contact direct avec les lycéens mais aussi avec leurs parents. « C’est surtout les parents qui posent des questions. Qu’est ce qu’on fait en biologie ? pourquoi on a choisi cette licence? Les différents parcours de licence qu’on aura l’année prochaine puis en master. Mais aussi et surtout ce qui concerne les débouchés » confie Théo.
« Ce moment de rencontre entre des étudiants et des lycéens, c’est un moment fort. On sait par expérience que c’est un instant déterminant dans leurs choix pour leurs études supérieures.» affirme la rectrice. Elle confirme ainsi toute l’importance de ces journées pour les futurs étudiants, qui se forge une image du campus et de la faculté.
Mais il n’y a pas que des lycéens qui viennent au JPO. « Normalement après cette troisième année je compte me diriger vers un master recherche en Histoire à l’université de Strasbourg. Aujourd’hui je me suis rendu à la réunion organisée par l’université de Strasbourg concernant les masters. Ce que je fais c’est de récolter des infos concernant les inscriptions les modalités et les programmes des masters que j’envisage de faire par la suite.» affirme Jakov Saric, étudiant en troisième année de licence d’Histoire.
Dans le cas des étudiants en troisième année de licence, le choix d’une orientation future se représente, mais à la différence des lycéens ils sont déjà en terrain connu. Les JPO ne sont pas exclusives aux lycéens et s’inquiètent également du futur de ses étudiants actuels.
Maksym Toussaint