Passé 22h à Strasbourg, les femmes qui emprunteront le bus pour rentrez chez elles pourront demander aux chauffeurs de les arrêter où elles le souhaitent. Toute demande sera satisfaite tant que l’arrêt indiqué est entre deux lignes officielles. L’objectif est de réduire les risques d’agressions.
Déjà appliqué dans des villes comme Paris ou Grenoble, ce système va être expérimenté à Strasbourg. Une initiative qui devrait sans doute ravir les femmes qui doivent rentrer seules la nuit, elles pourront désormais descendre du bus au plus prêt de leur domicile. Tout en sachant que les femmes sont les plus vulnérables à ce moment de la journée et qu’une agression sur deux a lieu la nuit. La ville de Strasbourg a voulu s’attaquer à ce fléau. Le premier adjoint aux maire de la vile, Alain Fontanel a fait une annonce sur les réseaux sociaux accompagnée d’une vidéo le 8 mars dernier, lors de la Journée Internationale de la Femme. En alliant symbolisme et mesure concrète, l’Eurométropole espère faire un pas de plus pour assurer la sécurité de ses habitantes.
Les lignes concernées
Pour tester le système, l’Eurométropole a choisi deux lignes témoins. D’abord la ligne 14 qui relie l’Ancienne Douane au côté nord du Neuhof. Puis la ligne 24 qui couvre quasiment le même trajet. Deux parcours longs, choisis volontairement pour couvrir plus largement la ville. Une fois 22 heures passées, les femmes pourront donc s’arrêter ou elles le souhaitent sur demande. La CTS a déjà promis d’étendre le projet à d’autres lignes.
Maxime Lorry