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À la découverte de «Pictural Things»

Faire de leur passion un métier, « Pictural Things » l’a fait. Le trio alsacien, Maxime, Thomas et Florian, a créé leur agence de production audiovisuelle en 2017 et depuis une nouvelle aventure est née pour eux.

L'équipe Pictural Things lors du tournage du clip "Mai" pour Leny Müh
Florian, Thomas et Maxime (de gauche à droite) sur le tournage du clip « Mai » pour Leny Müh. / CP : Christelle Rewiako

Devenir producteur, acteur ou encore directeur de la photographie était leur rêve. Le trio made in Alsace « Pictural Things » en ont fait une réalité. Tout a commencé lorsque Maxime Roedel, Thomas Andrzeczyk et Florian Lidin se sont rencontrés pendant leurs études à Mulhouse. Le cursus choisi ne leur plaisait pas mais ils étaient animés par une passion commune : le cinéma. Ils avaient l’envie de créer, de réaliser comme les plus grands mais surtout de faire de cet amour pour le 7ème art leur métier. Ils n’ont pas attendu, ils ont agi. « Pendant nos études, nous avons lancé un premier projet, puis un autre, puis un autre… C’est comme ça que Pictural Things a commencé. », raconte Thomas. Créer le groupe leur a permis de multiplier les expériences, les projets et des courts-métrages ont vu le jour. Grâce à leur travail, ils ont eu le prestige de se rendre au dernier Festival de Cannes en 2019. 

Un rêve devenu réalité

Ils se sont baladés sur la Croisette, ont foulé les marches du Palais des Festivals mais ils ont surtout vécu une expérience inoubliable. « Ça représente un rêve qui s’est réalisé. Nous y étions pour présenter une de nos productions au Short Film Corner, le film « Aurore » de Maxime Roedel. », explique Florian. Le court-métrage relate l’histoire d’Aurore, une jeune fille remplie d’ambition qui rêve de devenir écrivaine. Avoir l’opportunité d’aller à Cannes a été une consécration pour le trio. Ils ont redoublé d’effort pour réaliser et travailler encore plus. Pourtant, vivre de sa passion n’est pas toujours facile. Il faut parfois accepter des projets qui ne correspondent pas toujours à leur centre d’intérêt. 

Concilier travail et passion 

Pictural Things se confronte aux réalités du métier : créer du contenu pour un public défini. Cela ne permet pas d’être aussi libre artistiquement. « Nous nous sommes rendus compte qu’il était possible de mixer notre passion avec quelque chose de plus professionnel de manière à continuer de progresser et à acquérir de nouvelles compétences. », ajoute Maxime. Ils ont réalisé le dernier clip du groupe Mulhousien « ByeByeBye » pour leur musique « The End ». Ils ont aussi dirigé le clip « Mai » du musicien Leny Müh. « C’est une toute autre façon de travailler mais cela reste très formateur pour nous et nous avons pu faire de belles rencontres grâce à ces projets. Cela nous permet aussi de pouvoir réinvestir dans nos productions cinéma. », rajoute Thomas. Pourtant, leur passion pour le cinéma, elle, ils veulent la partager avec une communauté. 

YouTube, une nouvelle façon de parler du cinéma 

Se lancer sur YouTube a été une nouvelle étape pour le trio. Un moyen facile et interactif où ils postent leurs productions. « Le but étant de partager notre expérience de cinéma avec nos abonnés et de leur montrer une approche plus accessible du 7ème art et de tout ce qui gravite autour. », indique Florian. La plateforme leur permet d’échanger au quotidien avec leur communauté au fil des vidéos postées. Ils proposent plusieurs formats : des critiques lors de sortie de nouveaux films, « Faire un film comme… » où ils expliquent la manière d’un réalisateur de tourner ses films ou encore des vlogs de leurs aventures… Le contenu séduit les passionnés du 7ème art. « Je suis leur travail car ils apportent du nouveau au cinéma, des nouveaux concepts et de la jeunesse. En plus ils sont déterminés ! Et ils osent créer, se lancer. », explique Killian, un abonné. L’année 2020 est déjà remplie de nouveaux projets et ils ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. 

Christelle Rewiako

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